L’universitaire Larbi El Harti a insisté, jeudi à Rabat, sur la nécessité de revisiter, de manière sereine et constructive, l’histoire des Mauresques, les événements historiques, sociaux, politiques et culturels qui ont enrichi la mémoire collective du monde méditerranéen et permis d’établir un pont pour la communication civilisationnelle entre le Nord et le Sud. Lors de la séance d’ouverture d’un colloque international sur le thème «Les Mauresques : mémoire méditerranéenne collective», organisé les 11 et 12 mars par la Société espagnole pour les commémorations culturelles, la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, la Fondation institut international du théâtre méditerranéen, M. El Harti a précisé qu’à travers cette rencontre, les organisateurs offrent aux participants «un espace pour revisiter, de manière sereine et constructive, l’histoire des mauresques qui «ont exercé une influence sur l’Espagne et les pays où ils se sont installés, notamment le Maroc». «L’intégration des mauresques a renforcé une société multiculturelle cosmopolite et entraîné l’enrichissement de nouveaux modèles de réflexion, d’existence dans les domaines économique, social, culturel (gastronomie, architecture)», a-t-il souligné.