Culture

Une comédienne pleine de charme

Danseuse émérite et actrice primée pour le meilleur second rôle, au Festival National de Marrakech, pour son interprétation dans le film de Hassan Benjelloun « Jugement de femme » en 2000, Asmaa Khamlichi, du haut de ses 30 berges n’a pas fini de faire parler d’elle.
Née le 18 juillet 1971, à Casablanca, cette jeune danseuse-comédienne est en réalité originaire du Rif. Ses premières armes pour attaquer la jungle de la vie, elle les a d’abord puisés dans son parcours au sein de l’équipe nationale du Maroc de gymnastique de 6 à 15 ans, mais aussi dans l’équipe nationale de plongeon, de 15 à 18 ans. Déjà pleine de vitalité, elle prenait en parallèle des cours surtout de danse au Conservatoire National de Casablanca.
A 18 ans, c’est une croisée des chemins plutôt salutaire pour notre belle brune qui intègre l’équipe du fameux Ballet-Théâtre L. Zinoun & M. Barete. Elle y travaille dix ans. Durant cette même période, elle enseignera la danse de 1995 à 1999, mais aussi la gymnastique de 1989 à 1999. Mais la caméra l’attire.
En outre, déjà remarquée par les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, elle tournera dans six longs-métrages à Ouarzazate et animera une émission de mise en forme sur la deuxième chaîne 2M en 1991-92. On la verra notamment à l’affiche de « La règle de l’homme » de J-Do Verdhaeghe en 1993. Durant la même année elle sera mise en scène par J. Sergent dans son film « Abraham ». Avec le réalisateur R. Young, elle tournera dans « La Bible : Joseph», «La Bible : Salomon et Shiba» et enfin de «Samson et Dalila». Puis c’est le cinéma marocain qui l’interpelle et de danseuse confirmée elle commence timidement sa carrière de comédienne toute fraîche. Qu’à cela ne tienne, elle en veut, la jeune Asmaa, et derrière sa petite bouille fragile et pleine de grâce, elle est résolument prête à affronter le cinéma.
A sa manière, elle raconte ce débarquement timide du cinéma dans sa vie : « En fait c’est réellement grâce à Hakim Noury que je me suis faites connaître dans « Elle est diabétique, hypertendue et elle refuse de crever ». Hassan Benjelloun a lui aussi fait beaucoup pour moi. Il avait vu tous mes spectacles chez Zinoun. En réalité pour le cinéma, je n’avais rien programmé, mais quand le cinéma a débarqué dans ma vie, je me suis dit pourquoi pas ? C’est vrai qu’être sur une scène et être devant la caméra, ceux sont deux choses différentes mais avec Zinoun, l’avantage c’était que dans nos chorégraphies, on avait du texte, en l’occurrence des poésies à dire.
Un mélange qui nous permettait de mêler la gestuelle à la diction. Ce qui m’a beaucoup servi devant la caméra.» depuis, Asmaa a largement percé en multipliant sa présence sur les affiches, bien que ses rôles affranchis et d’une sensualité sans pareil choquent une opinion publique, encore pleine de tabous et peu accoutumée à l’expression corporelle charmeuse.
A l’actif de notre jeune première : «Histoire d’une rose» d’Abdelmajid Rchich (1999), «Jugement d’une femme» de Hassan Benjelloun (2000) et «Mona Saber» d’Abdelhaï Laraki (2001), film sélectionné pour représenter le Maroc à la compétition officielle du Festival international de Marrakech. Dans le film de Hakim Noury qui passe ce soir sur 2M à 21h10, Asmaa est à l’affiche avec l’illustre comédienne Amina Rachid et de l’acteur Rachid El Ouali. A ne rater sous aucun prétexte.

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