Culture

Une Révolution nommée «Femmes»

© D.R

Finis, les vieux stéréotypes sur
«l’égalité» entre homme et femme. Cultiver, aujourd’hui, des discours clichétiques sur une discrimination supposée entre les deux sexes revient à dire que l’on n’a rien compris à l’évolution de la condition féminine —du moins durant les premiers huit ans du règne du Roi Mohammed VI. Au-delà des discours, si l’on ose écrire «victimologiques—, que certains continuent d’adopter, — par démagogie ou chantage à l’Etat—, l’expérience a démontré que l’égalité souhaitée est non seulement une réalité, mais un acquis lointain. Aujourd’hui, on peut affirmer, de ce côté de la planète Femme, et sans risque d’exagération, que la Femme a même surpassé sa condition première pour s’installer dans une logique, celle-là bien plus ambitieuse, de leadership.
Il n’y a pas un seul domaine où elle n’ait brillé, conjuguant à ses atouts naturels de tendresse, de finesse, et de féminité, une formidable rage de convaincre et … de vaincre.  Disons-le haut et fort: la Femme a réussi une formidable révolution. Celle des mentalités, d’abord. Qui peut, aujourd’hui, à moins d’être frappé de cécité, prétendre que la femme n’a pas les mêmes aptitudes que l’homme ? On la trouve, non sans admiration, au cockpit d’un avion, à la tribune des magistrats, en conseil de gouvernement, sur le tarmac des athlètes, dans les salles d’opérations chirurgicales, à la tête d’entreprises, dans le feu de l’action associative, dans les bureaux politiques, aux commandes des établissements d’enseignement, au volant des transports en commun, au beau milieu d’ONG internationales, parmi les gouverneurs, sur les vastes chantiers de l’avenir … Qui a dit que le leadership se conjuguait seulement au masculin ? Le grand bond vers … l’avenir a bel et bien eu lieu. A la faveur d’un Maroc qui bouge, change, avance, pour rejoindre les autres. On ne parle, évidemment, pas du Maroc d’hier, qui marchait unijambiste, parce qu’il n’a pas évalué la femme à sa juste valeur, ou sous-estimé la femme, par ignorance, ou par machisme. Ce n’est qu’un bien vieux souvenir. Mais ce grand bond aurait-il pu se réaliser sans être accompagné, soutenu et encouragé par une volonté politique? La réponse, vous l’avez sans doute devinée. D’autant plus que chacun de nous est témoin des grands signaux forts envoyés par la plus haute autorité du pays, le Roi Mohammed VI, qui est le vrai artisan de cette remarquable Révolution. Depuis son accession au Trône, le Souverain a multiplié les gestes. L’image du Roi convolant en justes noces avec la Princesse Lalla Salma a fait le tour du monde. Cette image, qui a marqué un tournant dans l’histoire de la monarchie, restera, peut-être inoubliable. Elle annonce le début d’un nouveau destin pour la condition féminine, déjà balisé par des actes généreux et autrement audacieux.
Pour s’en rendre compte, il suffit simplement de se référer à la réforme du Code de la famille, la loi sur la nationalité, qui ont valu au Royaume de trôner à la tête du monde arabe et musulman en terme d’émancipation féminine. La Femme a prouvé qu’elle était à la hauteur de ce challenge, qui a balayé d’un revers de main tous les clichés et donné tort à tous ceux qui, hier, avaient douté de la capacité de la Femme à s’affirmer en tant qu’être humain à part entière. La Femme a su prendre son destin en main, faisant preuve d’un courage qui force, sinon l’admiration, du moins le respect. Ceux qui tenaient des discours alarmistes sur le danger que pouvait générer le travail de la Femme sur l’avenir de la famille, notamment celui des enfants, ont eu tort. Le temps s’est chargé de le montrer, le prouver, à la faveur d’un Royaume qui avance, d’un pas décidé et ferme, vers la modernité, la démocratie et le progrès. Autant de belles valeurs qui n’auraient eu aucun sens, sans l’implication de la Femme, sa responsabilisation, et son épanouissement à tous les niveaux et à tous les étages de la société. On peut désormais dire, sans sourciller, que l’association de la Femme dans l’édification du Maroc d’aujourd’hui nous a permis d’obtenir une société équilibrée.

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