Le Prix «Avicenne d’éthique scientifique» pour l’année 2009 est revenu au chercheur chinois Renzong Qiu, «pionnier dans le domaine de la bioéthique», a annoncé l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), organisatrice du concours.
Le professeur Qiu, qui recevra ce vendredi son prix (certificat, médaille d’or et chèque de 10.000 dollars), est récompensé pour «ses recherches en éthique des sciences», a souligné, dans un communiqué, le comité du Prix, précisant que ses travaux pour sensibiliser le public à ce sujet «l’ont imposé comme une figure majeure à la fois dans les milieux universitaires chinois et à travers le monde».
Ses travaux sur les technologies liées au maintien de la vie, à la reproduction assistée, à la santé publique et au clonage ont été suivis d’initiatives politiques dans le domaine de l’éthique, précise le communiqué.
Le professeur Qiu, qui a publié plus de 20 ouvrages et près de 280 articles traitant de questions éthiques, est actuellement chercheur émérite à l’Institut chinois de philosophie, professeur et président du Comité académique du centre de bioéthique du Peking Union Medical College. Il est aussi vice-président de la Commission d’éthique du ministère chinois de la Santé et membre du Groupe de référence Onusida sur le VIH/Sida et les droits humains.
Le discours du professeur Qiu, lors de la remise du prix, sera inclus dans une sélection de ses articles sur l’éthique des sciences et des technologies qui paraîtra en 2010. Décerné tous les deux ans, le «Prix Avicenne d’éthique scientifique» récompense les activités des individus et des groupes dans le domaine de l’éthique des sciences. Il porte le nom d’Abou Ali Al-Hussein Ibn Abdullah Ibn Sina, philosophe, écrivain, médecin et scientifique musulman, connu en Occident sous le nom d’Avicenne.