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12 millions de dirhams de perte pour les hôtels d’Agadir

© D.R

Dans un premier bilan dressé par l’AIH lié au Covid-19

Les nuitées annulées au niveau de la destination Agadir ont dépassé les 11.000 pour les mois de mars et avril, représentant une perte de 12  millions DH de chiffre d’affaires.

L’Association de l’industrie hôtelière d’Agadir (AIH) a tenu dernièrement une réunion de crise avec ses membres pour dresser un premier bilan des conséquences considérables de l’épidémie Covid-19 sur le secteur touristique à Agadir, surtout avec la fermeture provisoire de plusieurs établissements hôteliers. Jusqu’à présent l’AIH décompte plus de 11.000 nuitées qui sont parties en fumée, soit 12 millions de DH de perte pour les hôteliers de la ville.

Selon l’AIH, «les suspensions de vols qui se succèdent et la fermeture progressive des frontières de nos marchés émetteurs vont entraîner des hôtels désertés de la totalité de leurs clients et plonger le secteur dans de profondes difficultés financières». Lors de cette réunion, les membres de l’AIH ont proposé un certain nombre de mesures d’accompagnement à présenter au gouvernement, pour préserver les emplois aujourd’hui menacés, et pour éviter des faillites inexorables dans ces cas de figure. Les propositions concernent pour le moment les quatre prochains mois.

Pour faire face à cette crise sans précédent, l’AIH préconise de mettre les salariés en chômage technique au taux de 50% au lieu de 70%, différer tous les paiements d’impôts, taxes, charges sociales et impôts locaux et ce dès ce mois, et de sursoir aux paiements des échéances de crédits bancaires, sans intérêts supplémentaires. Selon l’AID, «il est urgent d’accorder des subventions au secteur pour faire face à cette crise profonde et aux pertes occasionnées, ainsi que des exonérations de charges sociales pour les départs à la retraite anticipés, et revoir pour le secteur hôtelier la facture énergétique (ONEE, RAMSA, …) qui supporte des taux domestiques et non des taux industriels, et être accompagnés pour la mise en place d’assurances en prévention des défaillances des TO».

Par ailleurs les professionnels gadiris restent optimistes quant à une reprise dès juillet prochain et demandent à ce que «l’ONMT prépare dès à présent des campagnes de communication et de promotion envers le marché national et nos marchés émetteurs internationaux, ainsi que le soutien par des subventions les compagnies aériennes lors de la reprise qui risque d’être lente et difficile dans les premiers temps».

Selon l’AIH, «si le Maroc arrive à maîtriser la propagation du virus, les professionnels préconisent de le communiquer dès la reprise et de promouvoir un pays sûr et à faibles risques. De leur côté, les professionnels vont d’ores et déjà préparer des offres promotionnelles, booster leur marketing, etc. afin d’accompagner et de réussir la reprise prochaine».

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