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200 millions d’euros pour deux projets d’irrigation

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Le Fonds vert pour le climat, la Berd et l’AFD soutiennent les projets agricoles

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Le projet de sauvegarde de la plaine de Saiss permettra d’apporter une dotation régularisée d’eau d’irrigation à partir de la surface (barrage M’dez) afin de substituer une grande partie des prélèvements à usage agricole.

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Des financements destinés aux projets d’irrigation ! En effet, le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a annoncé vendredi que deux projets d’irrigation ont obtenu un don de 51,51 millions d’euros de la part du Fonds vert pour le climat (FVC) en plus de deux prêts. Le premier est octroyé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), il est à hauteur de 120 millions d’euros. Quant au deuxième prêt il provient de l’Agence française de développement (AFD) et il est estimé à 41 millions d’euros.

A cet effet, le ministère précise que le financement reçu de la part du FVC a été approuvé jeudi lors de son conseil d’administration à Songdo en Corée du Sud. Ainsi, ces financements sont destinés au projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Boudnib associé au barrage Kaddoussa sur Oued Guir et au projet de sauvegarde de la plaine irriguée du Saiss et assurent entre autres la sauvegarde de la nappe phréatique du Saiss. Le ministère précise que le projet de sauvegarde de la plaine de Saiss permettra d’apporter une dotation régularisée d’eau d’irrigation à partir de la surface (barrage M’dez) afin de substituer une grande partie des prélèvements à usage agricole. La même source indique que le coût du projet s’élève à 4,8 milliards de dirhams. Celui-ci bénéficiera d’un financement de 120 millions d’euros octroyé par la Berd et d’un apport du FVC sous forme de don s’élevant à 31,5 millions d’euros. Dans la même lignée, le projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Boudnib associé au barrage Kaddoussa sur Oued Guir cible principalement l’adaptation de l’agriculture oasienne aux changements climatiques dans la région  de Meknès-Tafilalet, à travers la mise en place de la gestion d’un réseau d’irrigation.

Le ministère de tutelle a précisé dans ce sens que le montant de ce projet s’élève à 836 millions de dirhams avec un apport du FVC sous forme de don de 20 millions d’euros, et un prêt de l’AFD s’élevant à 41 millions d’euros. Ces différents projets de financement auront des retombées économiques et sociales positives, selon le ministère. De même, les deux initiatives produiront des effets d’une portée environnementale notable, particulièrement en termes d’atténuation des effets des changements climatiques sur le périmètre Boudnib associé au barrage Kaddoussa et la sauvegarde de la nappe au niveau de la plaine du Saiss. Par ailleurs, le ministère souligne que la mise en œuvre de ces projets se base sur une approche de partenariat public-privé et qu’une attention particulière sera accordée à des aspects tels que le genre, la formation des agriculteurs ainsi que l’appropriation des investissements réalisés dans le cadre du projet par les bénéficiaires.

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