Economie

2ème colloque de Coface Risque Pays: L’Afrique au centre du débat

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L’Afrique est actuellement une réalité pour un grand nombre d’investisseurs. Les opportunités offertes sur le sol africain viennent conforter les lueurs de reprise observées au niveau mondial.

L’Europe et les États-Unis reprennent de plus belle tandis que les économies émergentes, notamment la Chine, subissent un effet de ralentissement. Un repli qui peut éventuellement impacter négativement la survie de quelques économies africaines dépendantes de ce marché. C’est en gros ce qui a été évoqué en prélude du deuxième colloque Coface Risque Pays 2014 organisé, mercredi 11 juin, à Casablanca en partenariat avec la BMCI.

Le colloque auquel a pris part un large parterre d’économistes et d’investisseurs a pour problématique l’environnement économique de l’Afrique ainsi que les opportunités d’affaires du continent. «La thématique choisie est évidente. Compte tenu de la mutation stratégique que connaît la sphère économique il est opportun pour nous d’évaluer le contexte, et de se poser des questions par rapport au développement de notre activité aussi bien au nord qu’au Sud, particulièrement dans la zone africaine», explique Jean-Christophe Batlle, directeur adjoint de la région Méditerranée et Afrique – Coface.

L’heure étant au diagnostic des principaux outils à entreprendre afin d’assurer une bonne transition économique dans cette zone découpée en trois aires stratégiques.

Le Maghreb se réjouit de la bonne performance du Maroc tirée par sa stabilité économique et stratégique. Le Maroc, selon les organisateurs du colloque, est un acteur de référence dans le développement des pays africains. Le Royaume est de plus en plus visible dans la carte de développement africain subsaharien.

L’implication des acteurs et investisseurs marocains dans des projets de grande envergure dans les pays subsahariens confirme le potentiel du Maroc à être un moteur d’essor économique dans la région. L’accompagnement du Maroc réside dans la construction d’infrastructures routières et énergétiques ainsi que dans la production agroalimentaire et génie civil.

Une dynamique à laquelle sont invités d’autres investisseurs en dépit de leur origine et leur proximité du marché africain. Toutefois, l’exercice s’avère un peu complexe dans un environnement marqué par une certaine disparité, notamment en termes d’exportation.

Si le Maroc se repositionne aujourd’hui en tant que potentiel hub de développement pour l’Afrique, certains pays restent dépendants de la Chine. Les plus impactés à ce niveau sont l’Angola, le Congo, le Soudan, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et la Guinée équatoriale.

En ce qui concerne l’évaluation risque pays, l’ensemble des pays africains ont préservé leurs notes. Le Maroc est évalué à fin avril 2014 à A4, même notation que celle de l’Afrique du Sud et l’Algérie. Quant aux pays émergents, le Brésil a vu sa note passer de A3 en janvier 2014 à A4 en avril 2014.

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