Alors qu’il devait s’étaler sur une quinzaine d’années, le Programme d’électrification rurale global (PERG) n’atteindrait son objectif d’électrification de l’ensemble des douars du pays qu’en 2017.
Mardi, lors d’une intervention devant les élus de la Chambre des conseillers, le ministre de l’énergie et des mines, Abdelkader Aâmara, a précisé que quelque 2.500 villages devraient bénéficier du PERG dans les deux années à venir.
Ce nouvel objectif a été annoncé, alors que le département de l’énergie vient de lancer la semaine dernière une étude relative à la définition des conditions et des modalités d’accès au réseau national de la Moyenne Tension (MT).
Cette étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie énergétique nationale et notamment du processus de la réforme du secteur de l’électricité marqué en 2010 par l’ouverture à la concurrence de la production de l’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables pour les clients Très Haute Tension (THT) et Haute Tension (HT) et le libre accès au réseau de transport et aux interconnexions.
Cette étude sera réalisée par Tractebel engineering, une filiale du groupe électro-gazier français GDF-Suez. Elle sera dirigée par une commission interministérielle composée de plusieurs départements ministériels, l’ONEE et les régies et gestionnaires délégués. Pour rappel, le retard accusé dans la réalisation des objectifs du PERG revient à plusieurs facteurs, notamment l’augmentation, ces dernières années, des coûts des travaux de chantiers et le cumul des arriérés des redevances des collectivités locales au profit de l’ONEE.