Fonds de développement rural et des zones montagneuses
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Depuis le lancement du programme visant la réduction des inégalités spatiales et sociales, 26 rencontres de travail ont eu lieu pour l’examen et l’approbation des plans d’actions des années 2017 et 2018 portant dans leur ensemble sur plus de 2.800 projets.
[/box]Le Fonds de développement rural et des zones montagneuses a subi toutes les réformes nécessaires. Aucun retard de distribution des subventions n’est observé. Ce fonds dispose aujourd’hui d’une vision globale du développement rural. Et pour preuve, le bon déroulement du programme visant à réduire les inégalités sociales et spatiales. C’est ce qu’a confirmé Aziz Akhannouch lors de son exposé, mardi 3 juillet, devant la commission des secteurs productifs. Cette réunion tenue au Parlement a porté essentiellement sur le Fonds de développement rural et des zones montagneuses. Le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a rappelé en premier le contexte dans lequel a été créé ce fonds ainsi que l’impact positif du Plan Maroc Vert sur le monde rural.
Le rapport de la Cour des comptes relatif au Fonds de développement rural et des zones montagneuses a également été à l’ordre du jour de cette rencontre. M. Akhannouch a dans ce sens souligné que le constat du département de Driss Jettou s’inscrit conformément aux réformes engagées par le ministère de l’agriculture depuis 2008. Le rapport de la Cour des comptes a en effet relevé des failles identifiées auparavant par le département ministériel, notamment en ce qui concerne le fonctionnement de ce fonds et sa gouvernance. Citons dans ce sens l’absence d’une vision commune, la dispersion des efforts, le manque de coordination et la multiplicité des intervenants. Aziz Akhannouch a souligné dans son exposé que son département a adopté une démarche anticipative en menant depuis 2016 des actions visant à améliorer la gestion et la gouvernance. Un bon nombre de conditions institutionnelles ont été remplies.
De même le niveau de coordination entre l’ensemble des parties prenantes a été élevé à travers la mise en place de mécanismes ayant pour finalité le renforcement du leadership et la coordination des programmes et plans d’actions que cela soit lors de leur préparation ou de leur exécution.
Des chiffres ont été avancés dans ce sens par le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêt. M. Akhannouch a souligné à cet effet que depuis le lancement du programme visant la réduction des inégalités spatiales et sociales, 26 rencontres de travail ont eu lieu pour l’examen et l’approbation des plans d’actions des années 2017 et 2018 portant dans leur ensemble sur plus de 2.800 projets. Le budget alloué pour l’exercice 2018 a avoisiné les 8,34 milliards de dirhams dont 3,46 milliards de dirhams financés par le Fonds de développement rural et des zones montagneuses. Le montant consacré pour les plans d’actions régionaux pour l’année 2018 s’élève pour sa part autour de 7,2 milliards de dirhams dont 3,48 milliards de dirhams financés par ledit Fonds. À ce jour, un total de 1,66 milliard de dirhams a été délégué aux ordonnateurs en charge de l’exécution des projets sur le terrain tandis que 750 millions de dirhams sont dans l’attente du visa du ministère des finances, soit 68% de l’enveloppe globale fixée pour l’année 2018. Aziz Akhannouch a saisi son passage devant la commission des secteurs productifs pour lever encore une fois l’ambiguïté autour des 50 milliards de dirhams.
Le ministre a rappelé dans ce sens qu’il s’agit de l’enveloppe globale destinée à la réalisation du programme de réduction des inégalités spatiales et sociales sur une durée de 7 années et non pas le budget du Fonds de développement rural et des zones montagneuses. Le fonds contribue quant à lui à hauteur de 47% au financement de ce programme. Ce taux englobe les participations de plusieurs secteurs dont l’agriculture, l’enseignement, la santé et l’équipement. Notons que le budget global du fonds est fixé à 1,5 milliard de dirhams annuellement, soit 10,5 milliards de dirhams sur sept ans.