Economie

Accès à l’Information scientifique

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À l’ère de la société de l’information, la question de la libre circulation des informations scientifiques hante scientifiques et chercheurs, particulièrement ceux des pays du tiers-monde. Comment, face à une logique de profit et de rendement, assurer un libre accès à l’information scientifique et technique ? C’est sur cette question que va s’atteler, et durant deux jours, un parterre de spécialistes au siège du Centre de documentation de d’information Multimédia. Depuis plusieurs années, le processus de la production et de la diffusion de l’information scientifique connaît de profondes transformations. Deux raisons ont conduit à ce bouleversement : l’augmentation des tarifs des revues scientifiques et l’émergence des technologies de l’information et de la communication. D’où une remise en cause des modèles traditionnels de diffusion de savoir qui ont révélé leurs limites. La communauté scientifique tente depuis de trouver des alternatives à même de surmonter ces obstacles. Plusieurs courants pour les journaux en Libre accès et les Libres archives proposent depuis des années des approches pratiques qui permettent à l’information scientifique d’être librement accessible dans le monde entier. Ces courants ont donné naissance au mouvement des archives ouvertes apparu dans les années 1990. Ce mouvement est venu d’abord en réaction aux tarifs pratiqués des éditeurs commerciaux. Il s’est consolidé par la suite avec le lancement en 2002 de l’Initiative de Budapest pour l’Accès ouvert (14 février 2002) qui résume parfaitement l’esprit du libre accès : mettre à disposition en ligne, gratuitement et sans restriction les résultats de la recherche. Les tenants de cette démarche recommandent deux stratégies complémentaire : l’auto-archivage et les revues alternatives. La première technique appelle les chercheurs à déposer leurs articles dans des archives électroniques ouvertes. La seconde table sur la création de nouvelles revues engagées dans le libre accès et des revues existantes qui choisissent de s’orienter vers cette voie. L’initiative de Budapest a également donné lieu à la naissance du Open Archive Initiative, (OAI). Ce programme s’inspire du mouvement « Open sources »de l’informatique libre qui désigne les logiciels dont le code source est accessible et modifiable, mais qui n’est pas forcément gratuit. Plus ouvert, l’OAI associe accessibilité et gratuité pour les informations contenues dans les archives. En effet, le concept « open », appliqué au monde académique et à la publication scientifique, renvoie à deux principes : accessibilité et continuité. L’objectif est de rendre facilement accessible, sur une longue durée, un maximum de documents au plus grand nombre de scientifiques.

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