Economie

Affaire Eqdom : La porte de sortie

L’affaire Eqdom, qui retient toujours l’attention de toute la communauté boursière, connaîtra certainement une belle fin comme dans les contes de fées. Annoncée début de mars 2002, l’acquisition par la Société Générale et la SGMB des quotes-parts détenues par les deux filiales du groupe ONA, AXA Assurances Maroc et SNI, à hauteur respectivement de 7,28% et 36,59% dans le capital de la financière Eqdom, sera conclu au prix de 800 DH l’action. Rappelons que ce prix a été fixé en commun accord par les deux parties lors de la convention signée le 1er mars 2002. Il est justifié par le fait que la cession porte sur un bloc de contrôle et qu’elle soit assortie d’une garantie de passif consentie par le groupe ONA.
La note d’information a été soumise au visa du CDVM (Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières), lequel la délivrera dans les jours qui viennent. Nouveau détail de taille, cette fois-ci, au grand bonheur spécialement des petits porteurs dont les doléances ont été ainsi prises en compte dans sa démarche, le management des deux établissements, faisant preuve de beaucoup de réalisme, a annoncé mercredi sa décision d’accompagner l’acquisition de ce bloc stratégique d’une offre publique d’achat au prix unitaire de 700 DH d’un maximum de 8% des parts détenus par les autres actionnaires de la société de crédit.
Concrètement, le groupe Société Générale, via ses deux filiales, la société française GENEFITEC (qui a pour objet les prises de participations) et l’établissement de crédit marocain, la SGMB, achètera 100 actions par actionnaire. Le surplus qui sera offert à la vente, par les actionnaires, au-delà de cette quantité sera acquis au prorata de l’ensemble des actions offertes mais toujours dans la limite du plafond des 8% du capital de la financière que le groupe a décidé d’acquérir. Toutefois si le nombre d’actions offertes à la vente par les actionnaires dépasse ce maximum des 8%, la Société Générale ne pourra pas garantir l’acquisition des 100 actions par apporteur et réduira en conséquence la quantité d’actions achetées à chaque actionnaire. Notons par ailleurs que la Société Générale, pour une plus grande transparence, a demandé au CDVM l’acquisition des seules actions ayant été achetées avant l’annonce de cette offre publique d’achat.
Selon un des responsables chargés de cette opération, le CDVM a refusé de donner son accord, estimant qu’il n y a pas un cadre légal lui permettant d’agir de la sorte. En empruntant cette porte de sortie, le management du groupe Société Générale, particulièrement les dirigeants de la SGMB confirment leur volonté de garder l’image d’une banque à la marque bien installée.

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