Le potentiel agricole de la région de Chaouia-Ouardigha continue d’attirer les regards. La zone s’est vu doter aujourd’hui de nouveaux projets agraires. Etablis dans le cadre du partenariat public-privé autour des terres agricoles de l’Etat, ces projets sont situés principalement dans la province de Benslimane. Ils font partie d’une première vague d’investissement dans des projets spécialisés dans la production de semences. Ces projets sont caractérisés, entre autres, par leur niveau de productivité élevé et leur équipement en techniques modernes de production. Dans ce sens, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime a effectué, vendredi 18 mars 2011, une visite dans la province de Benslimane. Cette visite a concerné une zone comprenant plusieurs intégrés de production de semences certifiées de céréales. De même, ce fut une occasion d’assister à une démonstration de traitement des maladies foliaires (maladies des feuilles) qui se développent de manière importante en cette période de la saison et que les agriculteurs sont appelés à combattre de manière générale afin de protéger leur récolte et d’en améliorer le rendement. Déployés en zone «bour», ces projets seront réalisés au niveau de quatre exploitations. «Les superficies destinées à la multiplication de semences certifiées de céréales au niveau de ces exploitations s’élèvent à 2161 hectares, soit environ 30 % de la superficie totale réservée aux semence céréalières au niveau de cette région qui s’élève à 8040 hectares (soit 10 % de la superficie totale destinée à ce type de semence au niveau national)», lit-on dans un communiqué de presse du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime. En matière de production prévisionnelle, les quatre exploitations prévoient de produire près de 101.000 quintaux, ce qui représente 52% de la production prévisionnelle au niveau de la région Chaouia-Ouardigha dont la production s’élève à 194.000 quintaux. «Grâce à un investissement important en techniques modernes, ces projets pourront atteindre des rendements aussi importants que ceux réalisés dans les zones irriguées», relève-t-on de même source. Notons que le développement de l’utilisation des intrants agricoles se place parmi les objectifs prioritaires du Plan Maroc Vert. Le but étant d’assurer la disponibilité de ces matières, particulièrement la semence sur le marché marocain et d’atteindre une production de 2 millions de quintaux à l’horizon 2020. Lors de la précédente campagne agricole, le pays a pu produire plus de 1,1 million de quintaux.
Fiche relative aux projets semences -Province de Benslimane Partenaire : Les SEPT EPIS SARL Partenaire : ASFEC sarl Partenaire : Semences Al Khair Partenaire : Societe Agricole Garapro SARL |