Economie

ALE : La culture de risque partagée

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Dans le cadre de l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et le Maroc, et suite au Silicon Valley Forum organisé par la BMCE Bank en décembre dernier, un accord de partenariat a été signé, lundi 7 mars, entre la National Venture Capital Association (NVCA) et l’Association marocaine des investisseurs en Capital (AMIC).
L’accord prévoit la participation des capital-investisseurs marocains au Venture Capital Institute pour la certification des pratiquants du métier, l’accès aux «best practices» des fonds leaders, la participation aux ateliers de développement de législation et règles financières spécifiques au métier, et aux différents congrès tenus par la NVCA pour promouvoir les opportunités de networking entre les fonds.
La cérémonie de signature a été marquée par la présence de Othman Benjelloun, P-dg de BMCE Bank, Jonathan Alan, représentant de la Section économique de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, Mark Heesen, président de la NVCA, ainsi que Mehdi Tahiri, D.G de Capital Invest et actuel Secrétaire général de l’AMIC.
Dans son intervention, Othman Benjelloun, a souligné l’importance du succès du Forum de la Silicon Valley organisé en décembre dernier.  » Le capital-risque a joué, très clairement, un rôle-clé dans le financement de l’innovation à travers le monde. Le Maroc et sa région offrent un gisement de ressources jeunes et hautement qualifiées qui n’a pas été encore tout à fait exploré » a-t-il précisé.
En félicitant la NVCA et la communauté des capital-risqueurs, pour le travail et les efforts déployés, au cours de ces dernières années, aussi bien aux Etats-Unis qu’à l’échelle internationale, le P.D.G de la BMCE Bank à insister sur le fait que cette grande expérience sera une bonne inspiration pour le Maroc dans le contexte de ce domaine émergeant de potentiels et de promesses pour le pays.  » L’accord de partenariat permettra aux entreprises marocaines de capital-risque de prendre part au Venture Capital Institute, ce qui permettra l’octroi de certifications professionnelles, l’accès aux meilleures pratiques des plus importants fonds internationaux, ainsi que la participation aux conférences et aux ateliers de la NVCA, permettant alors d’opportunes mises en relation », a précisé M. Benjelloun.
L’industrie du capital-risque est une industrie naissante au Maroc, mais dotée de hautes ambitions et d’un fort potentiel.
Pour sa part, Mark Heesen, président de la NVCA, s’est félicité de cet accord, le premier du genre entre la NVCA et un pays dans la zone Afrique-Moyen Orient et a ajouté :  » Nous espérons donner un souffle fort au développement du métier du capital-investissement au Maroc à travers cette coopération. Les réformes en cours au Maroc sont très probantes et ne peuvent qu’encourager nos fonds-membres de s’installer au Maroc et d’en faire leur plate-forme régionale.  »
L’intervention du président de la NVCA, a également porté sur les différents avantages que procure le capital-investissement aussi bien pour les économies émergeantes que celles matures. Ces fonds constituent, notamment, « l’ADN de l’économie » en participant dans le financement, le développement des entreprises qui opèrent dans des secteurs liés à l’innovation technologique ( biotech, médicale, services informatiques,..) ou encore, dans des secteurs plus traditionnels, tels que les produits à la consommation, la distribution, etc.
Selon une étude menée par le cabinet Global Insight, et présentée au Congrès américain, les entreprises financées par des fonds de capital-investissement ont contribué à la création de dix millions d’emplois et représentent 10% du PNB des Etats-Unis. Parmi les success-story des fonds de capital-investissement les plus connus il y a Google, Intel, Federal Express, AOL, eBay, et Amazon. Au Maroc,  » Ces trois dernières années ont été marquées par des volumes investis de près de 700 MDH, représentant près de quatre fois ceux investis pendant la même période de l’année précédente. Cette tendance fortement haussière est appelée à être poursuivie dans les années à venir car la demande du marché marocain en fonds propres est en forte hausse et l’offre de capitaux est de plus en plus structurée, professionnelle, spécifique… » a déclaré Mehdi Tahiri, Secrétaire Général de l’AMIC. La demande de fonds propres concerne toutes les entreprises, qu’elles soient en phase de création, de croissance ou de transmission, et tous les secteurs d’activités.

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