Les concertations sectorielles se maintiennent à la veille du troisième round des négociations de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA). Le secteur privé a été le premier interlocuteur de Mohammed Abbou.
Accompagné des chefs des groupes de négociations de l’ALECA, le ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, chargé du commerce extérieur a rencontré, lundi, les représentants de la CGEM, de l’ASMEX, de la Fédération des Chambres du commerce, d’industrie et des services.
A l’ordre du jour : l’examen des propositions, des demandes, des contraintes et des besoins du secteur privé sur l’ensemble des thématiques couvertes par les négociations en cours. Première résolution de cette assemblée est l’haromonisation des législations et réglementations du Royaume avec celles de l’Union européenne. L’accent est porté sur les normes industrielles, la propriété intellectuelle, les marchés publics, les services, la facilitation du commerce ainsi que les mesures de défense commerciale. M. Abbou a donc invité ses interlocuteurs à conjuguer les efforts pour s’approprier cet accord, et de profiter des opportunités offertes par les partenaires européens. Les enjeux sont énormes dépassant, ainsi, la notions de libéralisation.
Le ministre a souligné dans ce sens qu’«il s’agit d’un projet ambitieux couvrant l’ensemble des activités économiques du Maroc et consacrant , par ailleurs, un certain nombre de principes généraux, en l’occurrence la proportionnalité, la transparence et la non-discrimination qui régiront les relations Maroc-Union européenne». L’institutionnalisation du dialogue et la concertation avec le secteur privé constituent le fer de lance du développement des relations maroco-européenne. Le secteur joue un rôle prépondérant dans la phase transitoire par laquelle passe l’économie nationale et régionale. A cet égard, les représentants du secteur présents à la rencontre ont misé sur la nécessité de faire preuve d’une pédagogie de communication.
Le but étant d’assurer une grande représentation du secteur. La décision a été sitôt approuvée par le ministre délégué. M. Abbou, qui a assuré aux représentants du secteur qu’ils seront consultés et informés régulièrement dans toutes les étapes des négociations. Le ministre a également accordé au secteur la possibilité de se prononcer sur les différents chapitres de l’accord, et d’exprimer éventuellement ses besoins et ses priorités en matière de rapprochement réglementaire, ainsi que de formuler ses préoccupations et ses demandes d’accès au marché de l’Union européenne.
Il a également été décidé d’organiser des réunions par branche d’activité pour connaître et discuter les observations et propositions du secteur privé au sujet du futur accord de libre-échange.