Economie

Amélioration du taux de remplissage des barrages

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La preuve irréfutable que les dernières pluies ont été bénéfiques à la récolte est que l’excédent hydrique a atteint 77% comparativement à la campagne agricole précédente. Cela, d’ailleurs, est mis en exergue par la banque centrale dans sa dernière note mensuelle de conjoncture. Sans être le seul résultat des précipitations, l’excédent en question a été accompagné par une légère amélioration du taux de remplissage des barrages à usage agricole. Ainsi, du fait de leur importance mais aussi de leur répartition sur l’ensemble du territoire, les pluies recueillies jusqu’à la mi-janvier 2008
« ont permis de combler l’absence des précipitations qui a caractérisé la période de démarrage de la campagne agricole 2007-2008», commente Bank Al-Maghrib.
En fait, ces constatations ne font que confirmer les données communiquées par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, le mois dernier, lorsqu’il indiquait que le secteur agricole a été sauvé par les dernières pluies généralisées, qui ont été enregistrées depuis début janvier 2008. Cela était d’autant plus perceptible pour ce qui concerne l’achèvement des travaux d’installation des cultures d’automne. Par ailleurs, ces pluies ont  influencé positivement le développement de l’ensemble des cultures de la production végétale et «devraient permettre la reconstitution du cheptel, à la faveur de la disponibilité de l’alimentation de bétail», indique la banque centrale. Néanmoins, dans une conjoncture internationale marquée par certaines tensions pesant sur le volet relatif aux céréales, l’institution aborde cette question spécifiant que «la commercialisation intérieure de céréales, qui a porté sur 4,6 millions de quintaux, a  continué de pâtir de la faiblesse de la récolte au titre de la campagne agricole 2006- 2007, marquant un effondrement de 80%, au cours de la période allant de juin 2007 à décembre 2007». D’ailleurs, loin d’être indifférent à cette situation, le Maroc en a tout de même pâti, puisque le recours à l’importation en céréales s’est fait de plus en plus massif, en ce sens que le taux d’importation de cet aliment a plus que doublé, sur la même période précitée, pour atteindre un seuil de 38,4 millions de quintaux. Rappelons que dans le cadre du dispositif de subventions des prix des produits alimentaires, les pouvoirs publics ont reconduit, jusqu’à mai 2008, le nouveau système de subvention du blé tendre destiné à la fabrication des farines libres, institué en septembre 2007 pour une période transitoire allant jusqu’à décembre 2007, puis prolongée de nouveau jusqu’à mai 2008. Ainsi, afin d’atténuer l’impact de la flambée des prix des céréales, à l’échelle internationale, cette nouvelle mesure consiste à remplacer les mécanismes des appels d’offres par le versement d’une restitution forfaitaire à l’importation, déterminée selon un barème fixe, et à approvisionner les minoteries industrielles en blé tendre pour la fabrication des farines libres, à un prix arrêté à 260 dirhams par quintal, au lieu de 250 dirhams par quintal précédemment.
 

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