Il ressort donc de cette lecture que Attijariwafa bank et la Banque Centrale Populaire (BCP) ont réalisé des progressions respectives de leur résultat net part du groupe (RNPG) de 5,2% et 12,5%, tandis que le Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) et la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie (BMCI) voient leurs RNPG reculer de respectivement 2,7% et 43,1%, relève la société de bourse dans son Weekly Actions. Aussi, du point de vue d’Attijari Intermédiation, trois raisons pourraient expliquer cette situation. Il s’agit notamment du fait que les organismes bancaires doivent leur progression du produit net bancaire (PNB) pour l’essentiel au bon comportement des activités de marché avec un environnement favorisé par une baisse des taux et un bon comportement du marché boursier.
Les analystes ont noté à ce propos que, seule, la progression de la marge d’intérêt ne saurait propulser la hausse du PNB en raison d’une croissance modérée des encours couplée à une concurrence intense sur le marché domestique qui ne permettent pas un élargissement de la marge d’intermédiation.
Comme deuxième facteur, la société de Bourse a souligné que les banques ont constitué d’importantes provisions pour risques consécutives à la forte montée des risques du secteur, et ce, pour la deuxième année consécutive.
Les analystes ont ensuite mis en avant la contribution des participations africaines dans les principaux groupes bancaires. Selon eux, cette contribution va crescendo à travers à la fois un élargissement du périmètre et surtout une montée en charge des participations historiques.
Et de conclure que la viabilité du modèle économique des groupes bancaires repose à la fois sur leur caractère pluridisciplinaire et leur modèle expansionniste multinational qui permettent à la fois d’amortir les chocs conjoncturels et de construire de solides leviers de croissance.