Les études réalisées au niveau international n’ont prouvé l’existence d’aucune nuisance résultant des ondes radioélectriques émise par les antennes relais GSM, a affirmé le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami. En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur l’installation des stations de réception téléphonique (BTS) sur les toits des maisons, M. Chami a indiqué que cette opération intervient dans le cadre d’une convention bilatérale entre les souscripteurs et les propriétaires des domiciles. Le choix des sites pour l’installation de ces stations se base sur des études techniques faites par les souscripteurs eux-mêmes, a-t-il précisé, expliquant l’accroissement notable de ces appareils par la hausse de la demande des téléphones mobiles et la quête de la qualité des services. Le ministère suit de près toutes les nouveautés et les développements en la matière et coordonne avec les services spécialisés (le ministère de la Santé et les souscripteurs), a souligné le ministre. En cas de plainte, les responsables se déplacent sur les lieux pour s’assurer de la conformité de ces antennes installées par les exploiteurs des réseaux télécoms aux standards fixés, a-t-il ajouté. Il a rappelé, à cet égard, que le ministère de la Santé a publié, le 22 mai 2003, une circulaire fixant les mesures aux normes des champs électromagnétiques émis par les appareils radioélectriques utilisés dans les réseaux des télécommunications. Une campagne nationale a été menée dans la majorité des villes du Royaume pour mesurer le champ électromagnétique de plus de 500 stations GSM, démontrant que ces champs sont très faibles par rapport aux normes fixées par la circulaire du ministère de la Santé, a précisé M. Chami. Par ailleurs, il a passé en revue les mesures prises par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) en la matière depuis 2001.