Economie

Au Rendez-vous, hic et couacs

© D.R

Avenue Mohammed VI (anciennement avenue de FRance)- Marrakech.
Il y aurait eu certainement un excellent papier à faire sur «Le Rendez-Vous». C’est presque vexant… tout y est réuni pour réussir et monter une bonne mayonnaise… entre autres des places de parking à foison!
Car voilà bien un endroit qui mériterait enfin de revivre situé sur une des plus agréables avenues de Marrakech bordée d’hôtels et de bars chics …
J’ai connu cette table à l’enseigne de «La note gourmande» (plus que moyenne et finalement fermée longtemps), ensuite ravalé sous l’enseigne du «Minzeh» (cuisine marocaine et de nouveau fermé) le tout en quelques trois années ! «La Scoumoune»…
Ce beau navire donnait de la gîte… malgré un décor sobre, un ameublement de qualité, un bar américain tout habillé de bois blond!
Terrasse extérieure avec fontaine, verdure, jolies tables, chaises confortables, etc.
Racheté il y a quelques mois, ou en location vente peu importe, par des Citoyens de l’ Ile de Beauté tout ce beau monde s’active désormais, chacun s’occupant de son secteur, Bar Américain, Restaurant, et Pizzeria!
Pour ce qui concerne le restaurant arrivés à 20H45, service d’ordre à l’extérieur «grande maison», aucune table n’est dressée à l’extérieur et un personnel (deux jeunes filles charmantes et habillées de blanc) s’activant alors à monter une mise en place sur un beau nappage blanc bien épais et de bonne qualité.
Chef de cuisine breton ( précédemment à «la Mauresque» à Agadir pendant une bonne quinzaine d’années).
Commande prise par un Maître d’ Hôtel «breton» lui aussi et que nous avions croisé lorsqu’il tenait un Restaurant-Riad en Médina (occupé par une artiste chanteuse) ensuite Dar Fés et Safran et Cannelle, tous deux professionnels aguerris et renommés.
Un des jeunes patrons «fredy» nous offrit l’apéritif et s’entretint courtoisement avec la personne qui m’accompagnait… Tout semblait s’annoncer alors sous les meilleurs auspices !
Premier couac, l’apéritif ne vint jamais avec les amuse gueule dans leurs sarabandes de miniature malheureusement sans goût, et 35 minutes d’attente pour les entrées froides… montre en main !
Entre-temps, on a déjà mangé le pain (excellent et frais) tartiné le beurre «de guerre lasse», descendu une sérieuse partie de la bouteille de vin rosé servie «chaude» et prestement placée (à notre demande) dans un seau à glace et du sel façon saumure pour accélérer le processus de refroidissement.
En vérité… Tout pour faire brouter et patiner l’appétit comme un automobiliste noyant méthodiquement son moteur.
Coté Cuisine ! Re-couac…
Une salade de jambon servie dans un fractionné aussi peu évident/salade verte beldi et Jambon cru, copeaux de figue noire ?, le jambon cru suintant de graisse servi à la température extérieure, (ce soir-là 35°). Ma terrine de lapin d’un bel aspect deux tranches coupées malheureusement trop fines alors que cette entrée se sert généreusement tranchée, épaisse par traditio, présentée aussi chaude que le vin et retournée sur le champ!
Explication de texte de la serveuse «le commis froid a déposé votre plat sur la table chauffante ? A quoi sert donc un chef de cuisine pourtant pas dépassé par les couverts ce soir-là – deux tables/5 couverts – Décoration des assiettes lourdes, empruntées, incohérentes et dépassées.
On rêve de belles grandes assiettes «déco zen» n’étouffant pas le produit, mais le magnifiant. Disparition du Maitre d’ Hôtel, passages furtifs et gênés !
Il faudra attendre le plat principal pour trouver enfin un peu de lumière mais dans l’assiette de ma voisine (pas de chance pour votre serviteur) son poisson une lotte parfaitement traitée accompagné d’une sauce délicate et parfumée – malheureusement noyée au milieu d’un assortiment de légumes totalement hors sujet dont une purée (maison et excellente) mais sur laquelle le Chef avait saupoudré du persil Aberration gastronomique complète…
Ma côte de boeuf pourtant de belle taille et de bonne qualité disposée sur une belle assiette rectangulaire demandée «saignante» et servie… «à point».
Bis repetitas ! Quand nos chefs comprendront-ils enfin qu’il serait plus judicieux de servir le plat principal sur une assiette et l’assortiment de légumes sur une assiette à entremet «à part»?
Apparition du Maître d’ Hôtel s’excusant enfin des dérapages, proposant à la suite un digestif…
certainement afin de faire passer l’amère pilule d’une soirée définitivement «ratée»? La messe est dite ! Passez muscade… Comptez tout de même 350 dh par personne La Pizzeria sauve les meubles dans un registre simple.

• Pandore

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