Economie

Auto-emploi : les détails du plan CCG

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Moins d’une semaine après la fin des Assises de l’emploi tenues à Skhirat, le plan de l’application de la convention relative à la mise en place du fonds d’appui à l’auto-emploi est déjà bouclé. Pilote du projet, la Caisse centrale de garantie par le biais de son Directeur général, Omar Alaoui,  a apposé sa signature à la première convention relative à la gestion de ce fonds, aux côtés de celle du ministère des Finances et de la Privatisation. En clair, la CCG assurera pour le compte de l’Etat, la gestion des avances accordées dans le cadre du fonds «Appui à l’auto-emploi».
Ainsi, les jeunes promoteurs bénéficieront des avances non productives d’intérêts pour financer leur projet.
L’avance est fixée à 10% du coût du projet d’investissement qui est plafonné, à 15 000 dirhams. Ce montant est destiné à financer en totalité ou en partie l’apport en fonds propres des jeunes promoteurs éligibles au programme. Ce montant initial est accordé sous forme d’un cofinancement avec une durée maximale de remboursement fixée à 6 ans dont 3 ans maximum de différé.
D’autre part, la CCG a signé une autre convention, avec les banques cette fois, pour les modalités d’octroi et de recouvrement des avances du fonds. Les banques peuvent par délégation, accorder, gérer et recouvrer l’avance du fonds d’appui à l’auto-emploi. Les projets de création d’entreprise seront financés par l’avance non productive d’intérêt et par le crédit bancaire à hauteur de 90% au maximum. Le crédit accordé par la banque accompagnant l’avance bénéficiera de la garantie du «fonds de garantie pour la création de la jeune entreprise » géré par la CCG, selon les procédures et conditions en vigueur dudit fonds.
Pour être éligible à ce projet, il faut être un jeune marocain, âgé de 20 à 45 ans, titulaire au moins du baccalauréat, inscrit à l’Anapec depuis au moins 12 mois. En plus, il faut présenter un projet viable de première installation ou de création validé par cette agence et ne dépassant pas 250 000 dirhams.
Avec cette convention, la Caisse centrale de garantie, établissement public sous la tutelle du ministère des Finances et de la Privatisation, renforce son rôle d’acteur stratégique dans le processus de création d’entreprises. L’institution présidée par Omar Alaoui intervient en général dans la garantie des crédits à moyen et long termes contractés à l’intérieur ou à l’extérieur du Royaume pour le financement des projets d’investissements, la garantie des entreprises soumissionnaires ou titulaires de marchés de travaux, fournitures ou services à l’exportation et la gestion pour le compte de l’Etat ou d’autres organismes publics ou privés des  fonds de garantie.

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