Economie

Automobile : VW, Fiat et Toyota : Lee trio gagnant d’Europe

Selon les chiffres publiés en début de semaine par l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA), les immatriculations de voitures neuves en Europe ont progressé de 0,7% en 2006, pour atteindre 15.364.997 unités. Cette hausse est principalement due au dynamisme de deux marchés : l’Allemagne (+3,8%) et l’Italie (+3,7%), alors que les trois autres grands marchés ont reculé : France – 1,7 %, Espagne – 2 % et Royaume-Uni – 3,9 %.
En fait, si les acheteurs ont été plus nombreux en Allemagne, c’est parce qu’ils ont anticipé la hausse de la TVA, passée depuis le 1er janvier de 16% à 19%. C’est ce qui explique d’ailleurs un boom des ventes, tant en novembre qu’en décembre, de l’ordre de 18%.
Côté constructeurs, c’est le groupe Volkswagen qui arrive en tête des ventes sur le Vieux Continent. En 2006, ses immatriculations de voitures neuves (marques VW, Audi, Seat, Skoda) ont ainsi progressé de 5,3%, à 3.111.855 unités avec, à la clé, une part du marché européen passant de 19,4% en 2005 à 20,3% en 2006.
Derrière le groupe allemand, arrivent PSA (Peugeot Citroën), Ford, General Motors, Renault et Fiat. Ce dernier s’est fortement distingué en 2006 par de très bons résultats enregistrés sur le marché européen dont il détenait (à fin décembre) une part de 7,5%. Ainsi, ses ventes ont connu une hausse de 8,5 % en décembre à 74.106 unités et de 16,9 % sur l’année à 1.156.152 véhicules (marques Fiat, Alfa Romeo, Lancia). Des performances dues principalement au succès persistant de ses deux modèles Grande Punto et Panda.
Autre constructeur performant en 2006, le japonais Toyota qui, avec quelque 900.000 unités vendues en Europe, a enregistré une progression de 9,7% en 2006. Toyota a surtout vendu des Yaris, des Corolla, des Avensis et des Corolla Verso, des modèles dont le design s’est avéré conforme aux goûts de la clientèle européenne.
En revanche, les fabricants français sont restés à la peine en Europe face à leurs rivaux. PSA (Peugeot et Citroën) a enregistré une baisse de 2,1 %, à 2.019.540 véhicules, tandis que le groupe Renault (marques Renault et Dacia) a vu ses ventes reculer de 11 % à 1.324.119 véhicules. Une baisse qui s’explique par l’absence de nouveaux modèles et un retard dans le renouvellement de sa gamme.
En fait, si le marché automobile européen a été peu dynamique en 2006, c’est parce qu’il est de plus en plus saturé. Les constructeurs locaux éprouvent de grandes difficultés à trouver de nouveaux relais de croissance. Ils devront désormais se tourner vers de nouveaux horizons commerciaux.

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