Economie

Banques : des initiatives en faveur des PME

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Divers éléments contribuent au durcissement ou à l’assouplissement des critères de décision d’octroi de crédits dont la perception du risque et les informations financières sur l’endettement de l’entreprise, a affirmé Abderrahim Bouazza, représentant de Bank Al-Maghrib. S’exprimant, samedi à Fès, lors d’une rencontre régionale de sensibilisation sur le financement des petites et moyennes entreprises (PME), le responsable de la direction de la supervision bancaire a passé en revue les différentes étapes et les facteurs influant sur les décisions d’octroi de crédits et de taux d’intérêt visant à assurer, en particulier, de bonnes conditions de financement des PME. Il a, dans ce cadre, relevé que les taux d’intérêt appliqués aux crédits couvrent, notamment, les coûts des ressources et du risque, les frais généraux et une rémunération minimale des fonds propres, précisant que l’infléchissement de ces paramètres favorise des taux d’intérêt plus bas. Le représentant de Bank Al-Maghrib a fait remarquer que parmi les évolutions récentes des conditions de crédit au Maroc figurent la baisse générale de taux d’intérêt qui a été plus significative, notamment pour les grandes entreprises et la baisse des marges bancaires. L’évolution du taux des crédits des banques est, en effet, passée de 9,9% en 1997 à 6,1% en 2005, alors que l’évolution des marges bancaires a enregistré un pourcentage de 4,2 % en 2000 et 3,6% en 2005. M. Bouazza a, par ailleurs, tenu à préciser que Bank Al-Maghrib oeuvre pour la modernisation des systèmes de rating des entreprises par les établissements de crédit, le renforcement de l’information financière et l’amélioration de la relation banque-clientèle.
Il a, en outre, ajouté que la mise en oeuvre de l’approche de notation interne dans le cadre de Bâle II favorise les crédits aux petits emprunteurs. Pour la relation banque-client, Bank Al-Maghrib, a-t-il poursuivi, s’est impliquée avec les banques pour définir les principes directeurs de la tarification bancaire autour de différents axes visant à assurer une transparence sans faille, mettre en place un ensemble de services de base et réduire des dates de valeur dans l’attente de la généralisation de la compensation électronique des chèques et effets. Les autres intervenants représentant notamment le Groupement professionnel des banques au Maroc (GPBM) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) ont souligné le rôle des banques et de différents acteurs publics et privés dans la prise d’initiatives visant à renforcer les ressources financières dédiées aux PME.
Ils ont appelé à la mise en place d’une stratégie visant, notamment, à relancer le rôle des PME marocaines, formuler des recommandations de nature à permettre de renforcer le développement de la confiance entre les différentes parties prenantes et à favoriser l’émergence de solutions durables et consensuelles.

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