La BMCE Bank, pour plusieurs de ses performances, notamment l’égalité entre les genres et la stratégie environnementale, la BMCI pour sa politique anti-corruption, Cosumar pour l’intégration de sa politique environnementale, Holcim pour l’efficacité de sa gouvernance, Lafarge pour les critères de sécurité des produits et de lutte anti-corruption, Lydec pour la maîtrise des impacts sur l’eau et sa politique anti-discrimination, Managem pour le respect des droits des actionnaires et le renforcement de l’employabilité, Maroc Telecom pour l’amélioration des conditions de santé et la maîtrise des consommations d’énergie, OCP pour ses efforts de réduction des émissions atmosphériques et enfin la SMI pour sa stratégie environnementale et son respect de la liberté syndicale.
Les entreprises ont été départagées selon vingt critères portant sur six domaines de responsabilité sociale: le respect des droits de l’homme, la valorisation du capital humain, la protection de l’environnement, l’éthique des affaires, l’efficacité et l’indépendance de la gouvernance et leur engagement en faveur du développement de leurs territoires d’implantation. Si ces résultats ne manquent pas de faire des heureux, les scores des entreprises marocaines restent globalement en deçà des attentes.
«Même s’il reste bas, le score moyen de la cote marocaine a continué de progresser, passant à 23,30/100 en 2014 contre 20,90/100 en 2013 et 16,15/100 en 2011», a néanmoins noté Fouad Benseddik, directeur des méthodes de l’agence Vigeo. Reste quelques domaines où les scores des entreprises marocaines sont particulièrement bas, tels que la gouvernance de l’entreprise où le Maroc est bien en deçà de la moyenne des pays en voie de développement.