Dans cette phase de correction, les volumes échangés se rétrécissent de plus en plus. Avec une performance annuelle négative de 7,92 %, le principal indice de la place, IGB, n’arrive toujours pas à trouver son équilibre. Marqué, sans nul doute, par le mauvais comportement des grandes capitalisations, notamment la SMI, la sidérurgique Sonasid, la pétrolière Samir et les cimenteries. Sur le marché central, il n’y a que les bancaires qui ont bravé l’étroitesse du marché. En effet, la BMCE résiste bien à la pression à la baisse, en maintenant son cours inchangé à 445 DH. En revanche, les titres Zellidja, Brasseries du Maroc et Diac Salaf continuent à perdre du terrain et aggravent, par conséquent, leur contre-performance, qui atteint 43,2 %, pour les Brasseries du Maroc. En dépit de cette étroitesse historique du marché, quelques valeurs ont tenté de consolider à la hausse. C’est le cas particulièrement de IB Maroc, Maghrébail, Aluminium du Maroc et Managem.