Dernière ligne droite pour les candidats à la présidence de la CGEM. A l’approche de la date fatidique ils multiplient leurs apparitions afin de convaincre quant au contenu de leurs programmes.
C’est le cas pour Hakim Marrakchi, candidat à la présidence de la CGEM, et Assia Benhida, sa colistière. Le binôme a en effet présenté à Casablanca le 14 mai 2018 les cinq axes sur lesquels repose leur programme lors d’un point-presse. Sous le slogan «Libérer l’entreprise», ce programme se base premièrement sur la croissance et la compétitivité. Hakim Marrakchi et Assia Benhida se disent vouloir entre autres baisser le coût du travail et adapter la fiscalité à l’économie réelle. Le deuxième axe est baptisé «Agir pour le développement de nos opérateurs économiques». Sur ce plan, les deux candidats ambitionnent de créer un guichet «Go Ahead» pour accompagner les start-up et un guichet unique «Transmission des entreprises» pour les entreprises qui souhaitent se faire accompagner. Ils misent également sur la commande publique en tant que levier de développement économique. Le troisième axe du programme est appelé «Agir pour le développement régional et la croissance internationale des entreprises marocaines».
Cet axe repose entre autres sur la création d’un CAP Business Africa qui est un service destiné aux opérateurs souhaitant investir en Afrique. Le binôme propose également de revoir la gouvernance de la CGEM afin de placer les régions au cœur de la Confédération. Quant au quatrième axe, «Agir pour le développement des compétences et de l’employabilité», il vise a mettre en place une base de données nationale «Job Needs», afin de mieux cibler les formations.
Le binôme entend aussi créer un espace de dialogue entre entreprises et partenaires sociaux «EPS» et mettre en place une «Social African Academy» pour favoriser le dialogue et les compétences des acteurs sociaux au sein des entreprises. Enfin, le dernier point du programme «Agir pour une CGEM influente et proche de ses adhérents» se focalise essentiellement sur la professionnalisation des services aux entreprises et la professionnalisation du fonctionnement de la CGEM. Les deux candidats ambitionnent de créer un «comité transformation modèle économique et social Maroc» en guise d’espace d’échanges, d’orientation et de décision entre le gouvernement et la CGEM, afin de bâtir une route de transformation économique du pays.