Economie

Carte «Oxygen» : le monde est à vous !

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Lancée conjointement par Salafin et la BMCE Bank en 1999, la carte «Oxygen» Visa Electron est en fait le support matériel d’un crédit revolving : une réserve continue d’argent, allant (dans le présent cas) de 5.000 à 40.000 DH par an et dont la recharge se fait au fur et à mesure des remboursements effectués par le client. Ce dernier, quelle que soit sa banque, peut acquérir cette carte auprès de la BMCE, au prix de 120 DH (pour tous les deux ans) et moyennant le prélèvement d’une mensualité minimale de 5% par rapport au montant de la ligne de crédit.
Mais, comme annoncé, la principale nouveauté de cette carte tient au fait qu’elle permet désormais aux particuliers résidents au Maroc d’effectuer des transactions sur tout le réseau international de Visa. Cela, bien entendu, dans la limite du plafond (touristique) annuel autorisé par l’Office des Changes (et qui est de 15.000 DH), ou encore dans le cadre d’une dotation spéciale (pèlerinage, missions professionnelles, soins médicaux…).
Pour fixer la dotation internationale annuelle de sa carte, le client n’a qu’à faire cacheter son passeport du montant de la dotation souhaitée auprès d’une agence de la BMCE. Valable pour tous les retraits d’espèces dans les guichets automatiques bancaires (GAB) étrangers, la carte «Oxygen» l’est également pour des transactions au sein des commerces affiliés Visa (restaurants, magasins, hôtels, agences de location automobile…). Outre cette disponibilité d’argent en dehors de nos frontières, les avantages de la carte «Oxygen» sont multiples, à commencer par la diminution considérable du vol de devises, ainsi que la conversion automatique instantanée (et selon le taux de changes en cours le jour de l’utilisation de la carte) du dirham, ce qui est très pratique pour ceux appelés à se déplacer dans plus d’un pays, lors du même voyage.
Sont ciblées et autorisées à détenir la carte «Oxygen»: toutes les personnes physiques, actives, résidant au Maroc, bancarisées et bénéficiant de revenus réguliers. Côté remboursements, les mensualités sont prélevées directement sur le compte bancaire actuel du client. Salafin a le mérite de jouer la transparence en rendant publics aussi bien le taux d’intérêt qui est calculé à la base d’un TEG (Taux Effectif Global) maximum de 1,16 % mensuellement, que les différentes mensualités de remboursement : 250, 500, 750, 1.000 et 1.500 DH pour une réserve de respectivement 5.000, 10.000, 15.000 ou 30.000 DH. Par ailleurs, on retiendra que si une commission de 2,75 dollars sera facturée pour chaque retrait effectué à travers les guichets bancaires internationaux, aucun frais ne sera en revanche prélevé pour le paiement des transactions effectuées dans les commerces affiliés au réseau Visa. A noter enfin qu’il n’y a prélèvement d’intérêts que s’il y a utilisation de la carte. Autant d’aspects censés faciliter la vie à ceux qui voyagent fréquemment.

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