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Cartographie du productible photovoltaïque au Maroc: L’IRESEN s’engage pour cinq millions DH

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L’engagement de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) en faveur des recherches universitaire n’est plus à démontrer. En effet, l’Institut vient de réitérer son engagement dans le financement d’un projet de recherche impliquant toutes les universités publiques marocaines pour le développement d’une cartographie du productible photovoltaïque au Maroc.

Aussi, ce projet, financé par IRESEN dans le cadre de l’appel à projets InnoPV à hauteur de 5 millions de dirhams, a été lancé en 2013 afin de développer une cartographie pour la prédiction du productible photovoltaïque au niveau du Royaume pour différentes technologies de modules photovoltaïques. En effet, ce projet de recherche ambitieux et d’envergure nationale, intitulé «Productivité photovoltaïque à l’échelle régionale dans tout le Maroc» (propre.ma), a abouti à la conception de cartes du productible photovoltaïque réel au niveau du Maroc.

Selon l’IRESEN, cette réalisation représente une innovation majeure et diffère des méthodes conventionnelles puisqu’elle permet l’obtention de cartes calibrées aux sols avec un taux de corrélation élevé grâce à 3 technologies de modules photovoltaïques, implémentées au niveau de 20 établissements d’enseignement supérieur.

Ainsi, les cartes permettront de générer des données qui serviront aux développeurs et aux investisseurs comme outil d’aide à la décision quant aux performances des modules photovoltaïques et assurer ainsi une rentabilité du projet photovoltaïque à réaliser, précise-t-on auprès de l’Institut. De même, elles permettront aux opérateurs d’avoir un outil de prévision annuel du productible photovoltaïque au Maroc.
A ce titre, afin de permettre au consortium d’atteindre ses objectifs, IRESEN a équipé les établissements d’un réseau de centrales photovoltaïques de 2 kW chacune, au niveau des 20 établissements d’enseignement supérieur. Aussi, chaque centrale se compose de 3 générateurs pour chacune des 3 technologies de modules photovoltaïques (silicium monocristallin, polycristallin et amorphe).

De plus, à travers «propre.ma», ce sont 42 étudiants qui bénéficient chaque année de bourses pour leur participation au projet et plus de 20 enseignants chercheurs qui œuvrent à travers leurs travaux de recherche pour la réussite du projet. Le fonctionnement de ces centrales permet également aux établissements partenaires d’économiser près de 10.000 dirhams d’électricité par an et d’éviter annuellement le rejet de 900 tonnes de gaz à effet de serre.

A noter que «propre.ma» est, à cette date, le seul projet de recherche collaboratif impliquant toutes les universités publiques du Royaume. Il est porté par la faculté des sciences Semlalia de l’université Cadi Ayyad de Marrakech, en partenariat avec 20 établissements d’enseignement supérieur ainsi que l’entreprise Resing.

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