Economie

CGEM : «Le Maroc en perte de compétitivité»

C’est toujours le même cri que lance la Confédération Générale des entreprises du Maroc (CGEM), celui de « la sécurisation de l’investissement ». La dernière réunion tripartite en matière de dialogue social a remis encore une fois sur la sellette, les opportunités de trouver des compromis relatifs à la législation du travail.
Quelques semaines auparavant, s’exprimant à cet effet, la CGEM déclarait que: « Que force est de constater que nos démarches et propositions n’ont pas toujours rencontré la compréhension et encore moins l’adhésion des autres partenaires. En effet, les centrales syndicales s’opposent toujours à l’adoption du code du travail et de la réglementation du droit de grève», s’exprimait la CGEM. En effet, depuis le mois de janvier 1999, une commission tripartite regroupant les patrons, les trois principaux groupements syndicaux et le ministère de l’emploi avaient dressé une liste de principes devant régir les négociations.
Le plus important consiste toujours en la modernisation de la législation sociale dans le respect des intérêts des salariés, le développement des entreprises et la satisfaction des intérêts économiques du pays. Par ailleurs, depuis les premières rencontres, les négociations se sont déroulées dans le respect des rôles des différents partenaires sociaux et de leur indépendance. De même, il y avait été formulé le renforcement des associations professionnelles et des syndicats tant au niveau de l’entreprise, des secteurs d’activités que sur le plan national. Si auprès de la CGEM on continue de souligner l’urgence de la situation, car «le Maroc est en train de perdre sa compétitivité».
La confédération insiste tout particulièrement sur l’élaboration rapide d’un cadre légal. Laquelle réglementation reposerait sur un esprit de «souplesse » notamment en matière de licenciements et du droit de grève. Sur la question des règlements des conflits à l’amiable, la même source met en avant, ses «concessions », pour l’installation progressive de réformes sociales. Elle cite à ce propos, la généralisation de la couverture médicale, la protection contre les accidents de travail et les maladies professionnelles. Par ailleurs, elle accepte l’instauration d’un système d’indemnité pour perte d’emploi.
Toutefois, l’ensemble des mesures prônées par la corporation patronale accule le Maroc à une certaine réalité. Il demeure exact que les contraintes des commandes à quantités variables et à durées limitées, fondent de plus en plus les transactions commerciales entre les donneurs d’ordres et les entreprises nationales. Cependant, notre réalité est toute autre. Si certains pays ont adopté des législations sociales plus lestes au profit des employeurs.
Le Maroc reste totalement démuni en matière de filet social. Les systèmes de récupération des salariés licenciés pour raison économique ou conjoncturelle, ne viendront qu’alimenter davantage la masse des chercheurs d’emplois.

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