Depuis 1994, la CGEM a fait sien le concept d’entreprise citoyenne et sociale. La confédération a pour principales mission, la contribution à l’effort national de développement, la concertation, en tant que mode de gestion, l’exercice plein et entier des droits inaliénables de l’entreprise, le respect conscient de ses obligations et la défense d’une morale des affaires. Avec le nouvel ordre économique mondial, marqué par le démantèlement des frontières, l’émergence de nouveaux pôles de croissance, les innovations technologiques en cascade, l’entreprise se voit dotée de nouvelles missions. A son rôle classique de création de valeur, s’ajoute celui de répartition des richesses, de formation et d’insertion. L’entreprise devient ainsi un centre sur lequel se cristallisent plusieurs fonctions : économique, sociale et culturelle. Ainsi émerge le concept d’entreprise citoyenne et sociale. Economiquement, l’entreprise est tenue par la performance. Il suffit de rappeler le rôle central imparti au secteur privé dans la voie de la croissance et du développement. Socialement, l’entreprise devient un lieu de concertation, de solidarité. Sans équilibres sociaux, sans solidarité entre partenaires, il n’est pas de progrès possible. Sans répartition équitable des fruits de la croissance, sans lutte contre le chômage et l’exclusion, il n’est pas non plus de développement sain. Culturellement, l’entreprise citoyenne et sociale, c’est cette volonté de réussite centrée sur l’identité professionnelle et sociale, la cohésion et l’action commune, le respect de l’individu et la protection de l’environnement.