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Changement climatique : 1,5 milliard de dollars à engager annuellement d’ici 2020

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La Banque mondiale dévoile son plan pour le Mena

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«Ces engagements exploitent les atouts de la banque en matière de financement climatique, son expérience internationale et sa capacité à tisser des partenariats», explique Hafez Ghanem.

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Les financements de la Banque mondiale dédiés à la lutte contre le changement climatique au Mena devraient doubler au cours des quatre prochaines années. Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la région Mena, table sur une enveloppe de 1,5 milliard de dollars par an d’ici 2020. C’est ce qui ressort du nouveau plan dévoilé par l’institution bancaire internationale visant à renforcer son soutien aux pays du Mena confrontés aux multiples menaces découlant du changement climatique. Baptisé Plan d’action climatique pour la région Mena, dévoilé en marge d’une rencontre tenue, mardi 15 novembre,  dans le cadre des travaux de la COP22, il se décline en 4 axes. Il est question de  la sécurité alimentaire et hydrique, l’adaptation durable des villes à la nouvelle donne climatique, la transition vers des énergies décarbonées et la protection des plus pauvres, les plus exposés aux conséquences du changement climatique.

Lors de son intervention Hafez Ghanem a énuméré les cinq engagements du Plan d’action climatique pour la région Mena. «Ces engagements exploitent les atouts de la banque en matière de financement climatique, son expérience internationale et sa capacité à tisser des partenariats», explique-t-il. Se référant à la Banque mondiale, les deux premiers engagements induisent un déplacement des moyens en faveur de l’action climatique, et ce en doublant le soutien à l’adaptation à cette nouvelle donne environnementale. «Le but, entre autres, est d’appuyer la protection sociale des plus vulnérables, de mieux planifier les villes et anticiper les risques pour protéger les personnes et les biens en cas d’événement climatique extrême mais également de gérer de manière optimale les ressources naturelles et, en particulier, les écosystèmes vulnérables», apprend-on de la Banque mondiale.

Parmi les engagements formulés, on retient également l’appui aux réformes qui, selon Hafez Ghanem, poseront les jalons d’un avenir vert. Citons dans ce sens la suppression des coûteuses subventions aux combustibles fossiles favorisant les gaspillages d’énergie ou de la création de réglementations adaptées pour inciter les investisseurs privés à faire le pari des énergies renouvelables. Les derniers engagements concernent le financement de la transition vers une économie décarbonée et  la construction de partenariats régionaux dans le but d’inventer des solutions communes face à des défis communs tels que la pénurie d’eau ou l’accès à l’énergie.

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