Elle l’est de par son caractère lucide et opportun puisqu’elle a été proclamée à la veille de la COP21 qui se tiendra bientôt à Paris. Encore faut-il que cette exhortation soit prise en compte ! En attendant cette prochaine manifestation, les voix d’ONG s’élèvent en faveur de la question climatique.
Tel est le cas du Bureau méditerranéen d’information pour l’environnement, la culture et le développement durable siégeant en Grèce et ayant organisé, en 2 jours, un atelier régional autour de l’adaptation au changement climatique dans la zone côtière méditerranéenne. Un événement précédé le 4 novembre de la conférence couronnant le programme du partenariat stratégique pour le grand écosystème marin de la Méditerranée (Medpartnership) du Fonds pour l’environnement mondial. Un événement dont la réunion finale a été présidée la veille par le Maroc.
Adaptation
Les participants à l’atelier ont été unanimes à l’adaptation au changement climatique. Entre autres, le président dudit bureau a établi un lien entre ce changement climatique et les énergies renouvelables. «L’adaptation se traduit par l’augmentation de la demande en énergie», détaille Michael Scoullos en créant également un rapport entre l’eau, l’énergie et l’alimentation. Pour ce faire, le président s’est exprimé sur le besoin en transfert de technologies, entre autres.
Les fiertés du Maroc
«Le royaume a pu réaliser plusieurs activités à l’instar du transfert de technologies vertes», entérine Nassira Rheyati dans le cadre du projet Medpartnership. La représentante du ministère de l’environnement a également énuméré l’introduction de la gestion environnementale en entreprises au niveau de la méditerranée et l’activité liée à l’écohydrologie pour la gestion de protection des zones humides côtières, notamment les aquifères. Ceci outre la loi sur le littoral qui est le résultat de l’engagement du Maroc au sein de la communauté méditerranéenne.
Pourquoi la Méditerranée?
«La Méditerranée est très importante pour la conservation de l’environnement global. Elle abrite 6% d’espèces marines», renchérit Steffen Cole Brandstrup Hansen, spécialiste de l’environnement auprès du Fonds pour l’environnement mondial. «Si l’on ne prend pas le changement climatique en considération, on ne peut pas protéger l’environnement», martèle-t-il.