Economie

Chaouki Jirari : «Le bilan global du secteur avicole est très positif»


ALM : Quel bilan faites-vous du secteur après une année de la mise en œuvre du contrat programme, signé lors des premières Assises de l’agriculture ?
Chaouki Jirari  : Le bilan global est très positif, aussi bien pour le résultat final que pour les activités entreprises. Les objectifs qui étaient prévus pour l’année 2008 ont été atteints. La production a été améliorée. Le chiffre d’affaires que nous nous sommes fixé a été consolidé également. Si on comparait les résultats de l’année 2008 et les perspectives pour les qautre années à venir, on pourrait dire que les objectifs ont été totalement atteints.

Quels sont les moyens que vous avez mis en place pour exécuter le contrat programme ?
Le contrat programme est une convention entre le gouvernement et la FISA. Il existe une complicité entre le département de tutelle et notre fédération. Dans le cadre du contrat programme, nous avons procédé à la mise à niveau des fermes d’élevage notamment les fermes d’élevage de dindes. Une mission a été envoyée à Barcelone en Espagne, pour s’inspirer de l’expérience catalane dans ce domaine. La création d’un centre de formation est en cours de traitement.
Nous sommes dans la phase d’établissement des plans de construction. Ils seront présentés au SIAM. La formation concernera les aspects spécifiques de la production avicole. Il y a eu une implication très forte de la part des professionnels du secteur pour appliquer les dispositions de la loi 49/99. En une courte période, cette loi a atteint un degré d’application qu’aucune autre loi au Maroc n’a atteint. Dans le cadre du contrat programme, la recherche-développement revêt une grande importance. Nous sommes en train de préparer des thèmes de référence. Des thèmes de recherche qui découlent des problèmes auxquels les professionnels sont confrontés sur le terrain. La création d’un laboratoire avicole est en cours d’étude. Le laboratoire est un projet dont la mise en place nécessite des moyens financiers. Il faut trouver des ressources pour le financer.

Comment la FISA assure-t-elle le suivi de ce contrat ?
Nous travaillons en pleine concertation avec le département de tutelle. Il y a un comité de suivi de l’exécution du contenu du contrat programme. Ce comité est composé de représentants du ministère de l’Agriculture, du ministère des Finances, du Crédit Agricole et de la FISA.

Y a-t-il un changement au niveau de la consommation des produits avicoles ?
Aujourd’hui, chaque habitant consomme 15 kg par an. La consommation a augmenté par rapport aux années précédentes. En même temps le coût de production est devenu plus élevé qu’il ne l’était auparavant. Le prix des aliments des volailles a augmenté. Mais, cette tendance ne continuera pas. Nous prévoyons une baisse des prix durant les mois qui viennent. 

Comment voyez-vous l’avenir du secteur avicole ?
Avec tout ce que la FISA a engagé, l’avenir du secteur avicole est devant lui. Nous sommes en train de structurer le secteur. Il faut dire que la grève du transport a beaucoup affecté notre secteur. Nous avons subi des pertes considérables à cause de cette grève. Les éleveurs ont eu énormément de difficultés à s’approvisionner et à écouler leurs produits.

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