Economie

Chômage : Baisse à peine sensible

Le ministère de la Prévision économique et du Plan, en l’occurrence la Direction de la Statistique, a rendu publics les résultats de l’enquête de conjoncture sous l’intitulé « activité, emploi et chômage ». L’étude porte sur les chiffres enregistrés par la Direction durant le premier trimestre 2002. Les conclusions des analystes s’intéressent notamment aux résultats recensés au cours de la même période mais une année auparavant, durant le premier trimestre 2001. On apprend que deux principaux facteurs ont favorisé, le taux relatif à l’offre de travail de la population âgée de 15 ans et plus a baissé. Il s’agit de « la quasi-stagnation de l’activité urbaine (+0,1%) et du recul de l’activité rurale (-6,3%))», dont les effets ont contribué à l’enregistrement d’un taux en chute de 1,2%.
En ce qui concerne le taux d’activité, affichant 52,3% au 1er trimestre 2001, il est passé à 50,4% au 1er trimestre de l’année en cours. Aussi, la diminution est de l’ordre de 1,9 point. Le même support relève que « ce recul, touchant l’ensemble des catégories de la population, est plus important chez les femmes et particulièrement celles du milieu rural ». Sur un plan plus élargi, les données en matière d’emplois relèvent de la structure actuelle de l’économie du pays. C’est ainsi que, à titre de comparaison entre les périodes sus-citées, la perte d’emplois s’est intensifiée. Côté chiffres en zones urbaines, il est noté une création nette de 81 000 emplois ; tandis que dans le monde rural, 135 000 ont disparu. Comment s’explique dès lors l’évolution positive de l’emploi parmi les citadins. De même source, il semble que c’est grâce « à l’accroissement de l’emploi dans le bâtiment et les travaux publics (+13,6%), l’industrie (+12,8%)».
En revanche, la baisse de l’emploi à la campagne a été favorisée par des baisses importantes dans les deux branches d’activité économique «agriculture, forêt et pêche (-14,2%) et « textile, bonneterie et habillement (-7,0%)». En fait, c’est certainement en raison des effets de la sécheresse ayant sévi particulièrement en 2001 et 2002, qu’on parvient à justifier les augmentations des effectifs dans les branches d’activités non agricoles. Toutefois, il demeure que ces résultats ne sont pas arrivés à «combler le recul enregistré dans le secteur agricole (perte nette de 238 000 emplois, soit une diminution de 6,3% en une année)», comme le souligne le document de la Direction de la Statistique. Cette fois-ci, et en comparaison avec le dernier trimestre de l’année précédente, les statisticiens constatent que sur le plan national, le nombre de chômeurs parmi la population active a régressé. De 1 289 000 personnes, le nombre est passé à 1 246 000, soit une diminution de –3,3%. En revanche, le taux de chômage est passé de 12,8% à 12,2%. En ville, il a diminué de 20,3% à 18,7%, quant aux campagnes de 4,2%, il a atteint 4,6%.

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