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Chorfi: Un centre verra le jour pour former 70 à 80 douaniers africains par an

© D.R

300 douaniers recrutés par an

Un nouveau centre de formation douanière verra le jour d’ici environ deux ans. L’annonce a été faite, mardi à Rabat, par Zouhair Chorfi, lors de la cérémonie de remise de diplômes aux lauréats de l’institut de formation des douanes à Casablanca. L’objectif étant, selon le directeur général de l’administration des douanes et impôts indirects, «de passer un nouveau palier en termes de participation à ce cycle». Dans ce sens, il caresse l’espoir d’atteindre 70 à 80 douaniers africains formés par an et de créer une formation dans un meilleur environnement. «Nous voulons porter plus haut le niveau de formation», enchaîne M. Chorfi. Pour lui, les métiers douaniers sont complexes qu’il s’agisse de recouvrement de recette ou de protection du consommateur.

  Au titre de la saison 2016-2017, l’institut en est à sa 18ème promotion. Cette année, ce sont 42 inspecteurs élèves relevant des douanes de 12 pays africains et de la République d’Haïti qui ont participé ce cycle international de formation de base. Le tout étant étalé sur 9 mois de formation assez exigeante. Ce cycle est d’ailleurs prenant et intense selon M. Chorfi. «Cette 18ème promotion porte le nombre des douaniers formés à 904 au niveau de ce cycle», précise le directeur général de l’administration des douanes et impôts indirects. Pour M. Chorfi, qui rappelle que 300 douaniers sont recrutés par an, le rôle des douaniers devient de plus en plus important. Outre les pays bénéficiaires, d’autres tireront profit de cette formation. «Nous sommes appelés à intégrer d’autres pays partenaires, soit 20, y compris ceux de l’Afrique de l’Est et celle australe», estime Mohamed Methqal, directeur général de l’Agence marocaine de la coopération internationale.

Pour lui, le continent africain fait face à des défis dont ceux de la sécurité et de l’immigration. Les lauréats joueront dans ce sens un rôle dans leurs pays. Ceci étant, les 42 cadres d’inspection formés à l’institut de Casablanca sont issus de 13 administrations douanières. L’élément féminin représente 36% dans la promotion 2016-2017. 48% ont plus de 5 ans d’expérience. Les 4 stages offerts lors de cette formation constituent environ 30% au moment où le volet pratique se taille la part de 78%. Quant au taux de réussite de cette promotion, qui s’est vu offrir une journée culturelle, il s’estime à 88%. Cependant, le succès n’est pas censé inciter à livrer un lauréat à son propre sort. C’est pourquoi, «un appel au suivi des formés» est lancé par Komi Bolonissa Bate, major de la 18ème promotion.

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