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Climat des affaires : L’enquête nationale sur les rails

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Un nouveau partenariat institutionnel prend forme au profit des entreprises marocaines. L’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, et le Comité national de l’environnement des affaires (CNEA) ont officialisé, jeudi 20 décembre, leur partenariat à travers la signature d’un mémorandum d’entente visant l’amélioration du climat des affaires.

Le but étant de libérer le potentiel des entreprises marocaines pour un meilleur développement économique et une attractivité renforcée du pays pour l’investissement international. Intervenant en marge de la signature de ce partenariat, Lahcen Daoudi, ministre délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance, confirme que «la complexité des projets de réformes liés à l’entreprise et leur impact économique et social important sont des facteurs qui rendent parfois difficile l’identification des priorités».

Le ministre a par ailleurs réitéré l’engagement du gouvernement à élaborer dans le cadre des travaux du CNEA, qui est une structure de dialogue public-privé, un plan de travail pluriannuel. Cette feuille de route a pour finalité d’améliorer le climat des affaires et activer les réformes associées selon une méthodologie participative public-privé. «La priorité sera donnée aux projets les plus urgents, en permettant un développement optimal du climat des affaires et en clarifiant la vision à moyen et long termes du développement du secteur privé», apprend-on du ministre. Aussitôt le partenariat ratifié, un élément phare de cette coopération a été mis sur les rails. En effet, les deux parties ont procédé au lancement d’un dispositif tant attendu par le tissu entrepreneurial. Il s’agit en effet de l’enquête nationale relative à l’évaluation des obstacles entravant le développement des entreprises au Maroc.

Cette enquête, conduite conjointement avec l’équipe «Entreprise Survey» de la Banque mondiale, aura pour échantillon les entreprises locales en vue d’identifier les défis auxquels ces entités sont confrontées. «Le Maroc se positionne comme une destination attractive pour les investisseurs. Le pays entend poursuivre son programme de réformes pour libérer le potentiel du secteur privé afin de créer des emplois et davantage d’opportunités économiques pour l’ensemble des citoyens», souligne pour sa part Mouayed Makhlouf, directeur régional d’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Pour rappel, le CNEA constitue une véritable force de proposition présentant au gouvernement les mesures susceptibles d’améliorer l’environnement et le cadre juridique des affaires.

Ce comité, créé en 2010, a également pour mission de coordonner la mise en œuvre des propositions émises et d’en évaluer l’impact sur les secteurs concernés. En 8 ans d’exercice, le comité a réalisé des réformes concernant la révision d’un ensemble de textes légaux et réglementaires ainsi que le développement de systèmes électroniques d’échange d’information. Le CNEA a, en outre, contribué à la simplification d’un ensemble de procédures administratives liées à l’entreprise et le développement d’un ensemble de guichets uniques facilitant la relation entre l’entreprise et l’administration.

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