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Conjoncture économique : Une croissance de 2,9 % au quatrième trimestre 2018

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Le Haut-Commissariat au Plan confirme le ralentissement de l’économie nationale au dernier trimestre de l’année 2018.

Le taux s’est situé à 2,9% contre 4,4% à la même période de l’année d’avant. C’est ce que l’on peut lire dans la dernière note d’information du HCP sur la situation économique nationale au quatrième trimestre 2018. Commentant cette évolution, le HCP indique que «cette croissance a été tirée par la consommation finale des ménages et ce dans un contexte d’une inflation maîtrisée et d’un besoin de financement de l’économie nationale en augmentation». Le ralentissement a été observé au niveau de l’ensemble des activités sectorielles à l’exception des services. Au niveau du secteur primaire, le rythme de croissance est passé de 10,9% à la même période de 2017 à 2% durant le quatrième trimestre de 2018. Ainsi, la valeur ajoutée agricole s’est établie à 3,5% contre 13,6%. Celle de la pêche est revenue à 15,7% au lieu de 16,9%.

Le HCP observe par ailleurs un ralentissement de la valeur ajoutée du secteur secondaire en volume. Son taux d’accroissement a basculé de 4,6 à 3,2% au quatrième trimestre 2018 résultant principalement du ralentissement du rythme d’accroissement des activités de l’industrie d’extraction (0,3% contre 19,9%) et le bâtiment et travaux publics (0,4% contre 1,9%). En parallèle, la valeur ajoutée du secteur tertiaire s’est consolidée au dernier quart de l’année. Elle a grimpé à 3,1% contre 2,9% au même trimestre une année auparavant.

Cette hausse est marquée par une amélioration des activités du commerce (4,5% contre 2,2%), les services financiers et assurances (3,9% contre 2,1%), des postes et télécommunications (2,7% contre 0,5%) et les services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale (0,8% contre une baisse de 0,6%). A cet effet, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu, ainsi, une hausse de 2,9% au lieu de 3,2% affichée au quatrième trimestre de l’année 2017.

S’agissant de la demande intérieure, elle a affiché un taux d’accroissement de 2% sur ladite période contre 3,8% au quatrième trimestre 2017. Elle a ainsi contribué pour 2,2 points à la croissance économique nationale contre 4,2 points une année plus tôt. Les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 3,9% contre 1,9%, contribuant pour 2,2 points à la croissance au lieu de 1,1 point. La hausse a été par ailleurs observée au niveau de la consommation finale des administrations publiques. Elle a grimpé à 1,9% contre 1,2% une année auparavant, soit une contribution à la croissance de 0,3 point au lieu de 0,2 point.

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