Elections en vue à la Fédération du tourisme
Chantier en cours, l’externalisation de la Fédération du tourisme serait achevé dans les trois prochains mois. Les fédérations concernées examinent actuellement les nouveaux statuts. Certains brandissent déjà l’idée de nouvelles élections pour le bureau de la future Fédération au motif que celle-ci, ne faisant plus partie de la CGEM, doit automatiquement renouveler ses instances. A suivre.
Globalia réticent pour Fès
De source proche des milieux promotionnels du Maroc à l’étranger, nous avons appris que la reconduction du contrat de la compagnie Globalia pour 2005 n’a pas été de tout repos. Le groupe espagnol ne voulait pas inclure Fès dans son programme, ce qui n’est pas du goût des fonctionnaires marocains du tourisme.
Des guides en formation en langues “rares”
Une centaine de guides ont passé dernièrement un examen supervisé par le ministère du Tourisme sur les langues dites rares. Il s’agit du japonais, du russe, du néerlandais et des langues scandinaves. Parmi les candidats, il y avait des ingénieurs et des titulaires de DESS. Malgré ce niveau élevé, les recrus n’auront pas automatiquement des cartes professionnelles. Ils devront passer des stages sous la houlette des délégations du Tourisme et des anciens guides. Espérons que de ce côté-là, les nouveaux venus n’apprendront pas de mauvaises habitudes.
Le Guide du routard à Marrakech
Bible des touristes francophones, le Guide du routard déploiera une véritable armada à Marrakech, début mars 2005. Une grande messe sous forme de dîner et de rencontre d’art est prévue à l’occasion derrière les remparts de la Médina. Signalons que cette partie de Marrakech a eu dernièrement une édition spéciale dans la collection Géo. A suivre.
Les grands absents à Madrid et à Lisbonne
Le ministre du Tourisme, Adil Douiri, n’a finalement pas pu se rendre au Salon du Fitur, tenu du 26 au 30 janvier à Madrid. Arrivé le deuxième jour, en fin de journée, le Directeur général de l’Office national marocain du tourisme, Abbès Azzouzi avait la lourde tâche de piloter le stand du Maroc. Le Fitur a quand même eu plus d’audience au niveau de la présence des professionnels marocains que le salon de Lisbonne, boudé largement à cause, entre autres, de la fête du mouton. Il y a eu pourtant deux choses importantes à Lisbonne : le Prix du meilleur stand décerné au Maroc, et la réouverture du bureau de la RAM fermé depuis belle lurette.
Les ministres sénégalais et tunisien au stand du Maroc
Attendu au Maroc, le 16 février prochain, le ministre sénégalais du Tourisme a longuement visité le stand du Maroc, histoire de s’imprégner de l’expérience du contrat-programme 2010. Egalement entrevu au stand du Maroc, le ministre tunisien du Tourisme, venu s’enquérir de l’élan promotionnel pris par le Maroc. Dommage que les dieux du marketing n’aient pas daigné faire le déplacement. Pourtant l’on dit que le Fitur est le seul salon qu’il ne faut pas rater.
Des professionnels marrakchis s’estiment lésés
Mis en avant, les destinations Fès et Agadir ont dû subir l’engouement du public espagnol, toujours aussi vif pour Marrakech qui a vu ses brochures disparaître assez rapidement, comme par enchantement. Très mobilisés à l’occasion de ce salon, les professionnels de la ville ocre ont largement commenté un petit mot lâché par une grosse ponte de la promotion, selon qui Marrakech est «acquis ».
Une disposition du stand contestée
L’arganier était omniprésent. C’était la pièce angulaire de la promotion du Maroc durant le salon de Madrid. Deux femmes berbères richement vêtues complétaient le décor. Le pic de l’animation a été atteint lors d’un défilé de caftans marocains qui a recueilli beaucoup de succès auprès des visiteurs. Par contre, la disposition des stands laissait à désirer selon les remarques des professionnels. Mettre Tétouan auprès de Fès, c’est faire table rase sur le critère géographique. Pour l’exemple, Ouarzazate était mis avec Marrakech et Casablanca côtoyait Rabat.
Aziz Lobbar réclame un temps d’antenne
En l’absence du président du CRT de Fès, c’est le promoteur Aziz Lobar qui dirigeait la délégation de cette région. Le représentant du peuple se serait plaint de ne pas avoir été trop mis en valeur dans le reportage de 2M. Argument qu’il ne pourra pas néanmoins opposer à la RTM qui l’a largement gâté dans sa couverture de l’événement.
Une enveloppe substentielle pour la promotion du Maroc en Espagne
Le Maroc va consacrer 2, 5 millions d’euros (25 millions de dirhams) à la promotion institutionnelle en Espagne. Un bond en avant comparé à la situation d’il y a six ans quand le budget allant dans cette rubrique atteignait à peine 70 millions pour l’ensemble des marchés émetteurs. Avec 50 millions d’habitants, l’Espagne génère 40 millions de voyages touristiques par an. Plus de 90% de cette manne choisissent la Costa del Sol. Les 4 millions qui voyagent à l’étranger sont motivés en premier lieu par les produits culturels. Ce qui fait dire à un professionnel, présent à cette expédition, que le balnéaire mis en avant par le Maroc est une fausse piste.
Le CRT de Rabat fait la jonction entre Salé et Extrumadura
Beaucoup d’interrogations sur l’initiative du CRT de Rabat qui a profité de ce salon pour lancer plusieurs initiatives avec Extramadura, à la frontière de l’Espagne avec le Portugal. Explications de cet intérêt recueillies auprès des professionnels rbatis, ce sont les habitants de cette région qui ont migré pour fonder la ville de Salé. Les singularités entre ces deux villes, marocaine et espagnole, ne demandent d’ailleurs qu’à être exploitées par le biais du tourisme.
Séminaire sur le BIT Milan
Le prochain Salon de tourisme, le BIT Milan se prépare déjà. Dans ce cadre, le CRT de Rabat organise, dans l’après-midi du 9 février 2005, un séminaire d’information à l’hôtel Hilton. Les professionnels de Rabat avaient bénéficié d’une approche analogue avant le Fitur, salon où ils se sont rendus presque en «connaisseurs », malgré une longue absence.
