Les industries dites de transformation, participent ainsi, dans une grande mesure dans la production nationale. Ainsi, en 2000, ce secteur a enregistré une croissance de l’ordre de 3,5% de sa valeur ajoutée, contre 2,7% une année auparavant. Cette évolution a touché toutes les branches liées à ce secteur. Les chiffres émis par la direction des statistiques permettent de dresser un bilan de l’ensemble des filières des industries de transformation. Ainsi, l’activité agricole est représentée par les industries agroalimentaires. Ces dernières ont réalisé une évolution moyenne. Elle se traduit par une progression de la valeur ajoutée de 2,8% contre 0,1% relevé en 1999. Quant à la valeur ajoutée en matière d’industrie du cuir, elle a augmenté de 2,4%. Cette branche reste principalement dominée par une vocation exportatrice. Durant l’année 2000, l’activité s’était nettement améliorée. Et semble-t-il, le secteur a renoué avec la croissance. Autres industries de transformation : les industries métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (IMME), ont traversé une période de turbulence. Ainsi, comme le souligne la direction des statistiques, un ralentissement du rythme de croissance du secteur a été relevé. La valeur des IMME a affiché une croissance de 4,4%. Cette hausse s’est étendue à l’ensemble des branches de ce secteur. Aussi, les industries des biens d’équipement ont pour leur part, affiché une valeur ajoutée de 7,8%, en 2000, contre 4,8% en 1999. Les industries de la chimie et de la parachimie ont atteint un taux de croissance de près de 4,3%. Le reste des industries ont enregistré une progression de 4%, pour 2000 et de 2,9% pour l’année précédente. Ce sont certains segments industriels, comme «le papier et le carton», ou encore «les produits issus de la transformation des minéraux de carrières», qui ont contribué à l’évolution positive. Ainsi, respectivement, le premier secteur a affiché une hausse de 8,5%. En revanche, la seconde activité a réalisé en valeur ajoutée une progression de 6,7%.