La production de la canne à sucre est estimée à 553.000 tonnes contre 426.000 tonnes en 2015-2016, soit une augmentation de près de 30%. Par ailleurs, la superficie de la betterave à sucre a connu une diminution de 6,2% atteignant ainsi les 57.100 hectares.
Sa production au titre de la campagne 2016-2017 a atteint les3,7 millions de tonnes, en baisse de 12% par rapport à la même campagne de l’année précédente. La filière sucrière présente deux atouts appréciables, à savoir qu’elle est organisée autour d’un opérateur national qui s’érige en agrégateur de fait et traite directement avec les associations des agriculteurs concernés. Il s’agit en effet de Cosumar qui articule son rôle d’agrégateur autour d’un bon nombre d’actions.
Citons en premier le soutien financier et l’encadrement technique des producteurs des plantes sucrières assurant ainsi une meilleure productivité qui générerait un accroissement important des revenus. L’agrégateur a également pour mission la prise en charge du transport de la production agricole vers les usines de traitement ainsi que l’accompagnement social des familles d’agriculteurs. Cosumar s’est engagé également dans ce contrat d’agrégation à garantir la totale transparence lors de l’agréage de la betterave et de la canne à sucre dans les centres de réception modernisés, à acheter la production et à créer un fonds de solidarité pour protéger les agriculteurs en cas de mauvaises récoltes dues aux aléas climatiques.