EconomieSpécialUne

Cultures fourragères : Une composante importante de la production animale

© D.R

La superficie moyenne cultivée s’élève à 477.000 hectares

[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]

Riches en éléments nutritifs, matières azotées digestibles, vitamines et sels minéraux, ces cultures couvrent une partie des besoins alimentaires et nutritionnels quantitatifs et qualitatifs du cheptel.

[/box]

Environ 477.000 hectares sont cultivés en cultures fourragères. 54% de cette superficie moyenne est cultivé dans le bour au moment où les 46% restants  sont en irrigué. L’essentiel de la superficie fourragère dans ce périmètre se trouve au niveau des zones de la grande hydraulique, coiffées par les Offices régionaux de mise en valeur agricole qui contribuent par plus de 80% de la production laitière nationale chaque année. En effet, la filière des cultures fourragères constitue une composante importante dans la production animale. Ces cultures constituent en effet un facteur essentiel de complémentarité et de cohérence entre la production végétale et animale. Elles représentent une alternative pour assurer des disponibilités en fourrages de qualité tout au long de l’année.

Riches en éléments nutritifs, matières azotées digestibles, vitamines et sels minéraux, ces cultures couvrent une partie des besoins alimentaires et nutritionnels quantitatifs et qualitatifs du cheptel. Elles contribuent par ailleurs à l’équilibre de l’assolement dominé par les céréales d’une part et l’intensification de l’élevage d’autre part. En outre, les cultures fourragères jouent un rôle socio-économique important. Elles sont également considérées en tant que source génératrice de revenu pour les agriculteurs. Elles leur constituent une trésorerie dans les moments de pointe et contribuent aux revenus des exploitations. Tenant compte de leur importance, plusieurs contrats programmes ont été signés avec les professionnels et ont permis de dépasser les objectifs fixés pour 2020, en termes de production et de productivité. Toutefois, le potentiel des cultures fourragères n’est toujours pas exploité en globalité, notamment en zone bour. La filière fourragère devrait être dotée d’un programme de relance tout le long de la chaîne de valeur. Ceci lui permettra d’améliorer davantage sa contribution à l’équilibre de l’assolement. Ce programme de relance doit être tracé selon l’approche contractuelle de partenariat adoptée par le Plan Maroc Vert (PMV) entre le gouvernement et les professionnels pour le développement des filières animales, notamment lait et viandes rouges.

La mise en œuvre de ce programme repose sur plusieurs mesures. Citons à cet effet le renforcement de l’organisation professionnelle, l’extension des superficies, l’intensification de la production et l’amélioration de la valorisation ainsi que le renforcement de la multiplication et de l’utilisation des semences certifiées. L’heure étant également au renforcement des programmes de recherche en matière de création variétale, de la mécanisation ainsi que de l’encadrement technique des producteurs en termes de production, de conservation et de stockage.

Articles similaires

SociétéUne

Alerte météorologique: l’ADM appelle à la vigilance sur l’axe autoroutier Meknès-Oujda

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a appelé les usagers...

SociétéSpécialUne

Plus de 28.000 nouveaux inscrits en 2022-2023 : De plus en plus d’étudiants dans le privé

L’enseignement supérieur privé au Maroc attire des milliers de jeunes chaque année.

SociétéSpécial

Enseignement supérieur privé : CDG Invest entre dans le capital du Groupe Atlantique

CDG Invest a réalisé une prise de participation de 20% via son...

SociétéUne

Enseignement supérieur: La réforme en marche

Le digital occupe une place de taille dans la nouvelle réforme du...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux