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Dakhla Atlantique : Le mégaprojet fait son chemin

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Le ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau commanditera le 19 septembre prochain l’étude de connectivité du nouveau port de Dakhla Atlantique.
Réalisé dans le cadre du programme de développement des provinces du Sud lancé par SM le Roi Mohammed VI à Lâayoune, à l’occasion du 40e anniversaire de la Marche Verte, ce grand projet vise à soutenir le développement économique, social et industriel de la région dans tous les secteurs productifs (pêche, agriculture, mines, énergie, tourisme, commerce et industrie manufacturière).
Ce port, qui sera construit au village de pêche N’tirift à 70 km au nord de la ville de Dakhla, est considéré comme le plus grand projet des trois régions du Sud programmé dans le cadre de ce chantier royal. La décision d’éloigner le port de la baie et de la ville a été dictée par le souhait de préserver la vocation naturelle de la baie qui est son environnement et de la mettre en valeur pour une activité touristique de haute contribution et aquacole.

Ce dernier sera un port en eau profonde extérieur à la baie qui pourra satisfaire les trafics futurs liés aux produits de la pêche et à l’exploitation des petits pélagiques du stock C et servira d’outil logistique et économique pour faciliter la structuration économique et sociale du sud du Royaume. Il sera destiné à accueillir à la fois les trafics de la pêche associés à la nouvelle zone franche et tous les trafics «commerciaux» liés à la pêche (exportations, intrants) et aussi à l’hinterland de Dakhla. Ce port aura ainsi des dessertes par navires porte-conteneurs avec des relations «feederisées» sur les grands ports majeurs de la région : Casablanca, Tanger Med et Las Palmas.

En effet, les volumes de production issus de la pêche (ou dans une moindre mesure de l’agriculture irriguée) destinés à l’exportation seront à un niveau suffisamment important pour déclencher le positionnement de lignes régulières comme on l’observe par exemple aujourd’hui sur le port d’Agadir, mais aussi depuis déjà plusieurs années sur le port de Nouadhibou avec un fort développement des conteneurs reefers. Ces relations commerciales permettront également d’approvisionner l’économie régionale en intrants industriels, énergétiques et en biens de consommation.

Suivant les richesses naturelles qui seront exploitées dans la région (maritimes, minières…), le port de Dakhla Atlantique pourra compléter son offre par des terminaux spécialisés si nécessaire. Deux sites potentiels pouvant abriter le port «Dakhla Atlantique» sont identifiés aujourd’hui, à savoir la baie de Cabello et la baie de Cintra, et nécessitent des études complémentaires.

Le port sera composé d’une digue principale de 2.800 mètres, d’une digue secondaire de 600 m, d’un quai de commerce de 800 m sur 12, d’un quai de pêche hauturière de 1.500 m sur 7, d’un bassin de 39 hectares et d’un élévateur de bateaux d’une capacité de 450 t.

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