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Dakhla : L’économie du désert sous le feu des projecteurs

© D.R

C’est la première édition du Congrès international qui lui est dédié

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Le Congrès international sur l’économie du désert se veut une plate-forme scientifique et pluridisciplinaire sur l’économie du désert, afin de contribuer efficacement à la bonne gouvernance et au développement durable des régions désertiques.

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Le coup d’envoi de la première édition du Congrès international sur l’économie du désert qui s’étale sur deux jours a été donné jeudi à Dakhla, et qui porte sur le rôle du tourisme du désert dans l’intégration économique du continent africain.

Initié par l’Ecole nationale de commerce et de gestion de Dakhla et l’Institut des études africaines de Rabat, et en partenariat avec le Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab, le Congrès international sur l’économie du désert se veut une plate-forme scientifique et pluridisciplinaire sur l’économie du désert, afin de contribuer efficacement à la bonne gouvernance et au développement durable des régions désertiques, en suscitant des rencontres entre toutes les parties prenantes à l’échelle mondiale, en vue de favoriser la coopération et le partenariat entre les pays désertiques (Afrique, pays du Golfe, Australie, États-Unis d’Amérique…).

Cet évènement offre un environnement propice d’échange d’expériences, d’expertise et d’innovation autour des thèmes relevant de l’économie du désert, tels que le tourisme, l’agriculture, les énergies renouvelables, les matières premières, le transport et la logistique, la technologie, le patrimoine culturel et immatériel, la nature et l’environnement.

D’après les organisateurs, cette première édition veut montrer que la promotion du tourisme en Afrique pourrait jouer un rôle considérable dans l’intégration régionale du continent. Pour eux, la présente édition dédiée au rôle du tourisme dans l’intégration du continent africain est d’actualité pour trois raisons. Premièrement, l’Afrique voit la structure de sa coopération internationale évoluer avec une multitude de partenariats externes (bilatéraux, régionaux ou multilatéraux) fondés sur une approche gagnant-gagnant, et elle doit mettre à profit les opportunités en matière de tourisme au niveau du continent, qui peuvent l’aider à parvenir à des taux de croissance économique plus élevés et à réaliser ses objectifs de développement.

Deuxièmement, la crise financière et économique actuelle affecte les pays africains avec le recul de l’aide publique au développement (APD), des importations et des investissements. L’intensification du commerce intra-africain constitue donc une stratégie de développement et de diversification commerciale.

Troisièmement, l’intégration régionale pouvait, à travers la mise en commun des ressources et le développement des marchés locaux, stimuler l’investissement et la production des biens et services. Les possibilités de tourisme et d’investissement au niveau intra-africain n’étaient pas pleinement exploitées jusqu’à présent, comme le montrait la faible proportion des échanges commerciaux intra-africains par rapport aux exportations totales.

 

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