Economie

Danone en bonne santé

Etre numéro Un local pour devenir numéro Un mondial. Telle est, en somme, la stratégie du groupe agroalimentaire Danone. Une stratégie à laquelle le géant mondial reste fidèle. Il y va du large succès que connaît cette entreprise, dont le nom est associé plus au produit yoghourt en tant que tel qu’à la marque au Maroc. Le groupe n’en avait pas moins accusé, sur l’échelle internationale, une baisse considérable quant à son résultat net annuel en 2001. Danone devait se résoudre à passer dans ses comptes une provision nette d’impôts de 165 millions d’euros au titre des restructurations en cours dans sa branche biscuits. A cette charge s’est ajoutée la moitié de l’amende de 44,6 millions d’euros infligée par la Commission européenne.
En 2002, le groupe français a enregistré un résultat opérationnel de 1.590 millions d’euros. Après une forte accélération au quatrième trimestre, la croissance organique, annoncée à au moins 5,2%, s’est finalement chiffrée à 6%, soit mieux que la fourchette de 5,4 – 5,8% prévue par le marché. Le bénéfice net du groupe est passé de 132 millions d’euros en 2001 à 1.283 millions. Et pour cause, «en 2002, les plates-formes de croissance du groupe ont très bien fonctionné », a déclaré le président Franck Riboud, qui s’est dit « satisfait » du ratio dette nette sur fonds propres de Danone qui, en 2002, est tombé à 39% contre 72% au 31 décembre 2001. Le P-DG du groupe a évoqué en particulier les performances de la marque Danone en France, en Espagne, mais aussi en Asie, où le groupe réalise plus de 15% de ses ventes. Sans oublier une zone que les responsables du groupe considèrent comme leur « zone relais » : l’Afrique et le Moyen-Orient où le groupe envisage de réaliser 6% de ses ventes, grâce à des partenariats avec les pays où il occupe déjà des positions de leader, à savoir Israël, la Tunisie et le Maroc. Au Maroc, le groupe est présent depuis qu’un accord de franchise a été signé entre la Centrale Laitière et le Groupe français et qui a donné lieu, par la suite, à un accord général de coopération entre les deux opérateurs.
Le groupe français a acquis, par la suite, 20% du capital de la filiale de l’ONA. Après les produits laitiers, la biscuiterie. Une démarche qui s’est soldée en 1999 par le rachat de «Bimo» et la société Leader Food en 2000. Le dernier créneau investi est l’eau. Le groupe est entré dans le capital de Sotherma à hauteur de 30%. Avec ce nouveau produit, Sotherma, filiale de la SNI et de la Société des Brasseries du Maroc, du Groupe ONA, développe ainsi son portefeuille de marques. Une politique de rachat que le groupe entend bien poursuivre cette année. En 2003, comme en 2002, Danone consacrera 4,5% de son chiffre d’affaires à de nouveaux investissements au Maroc, comme partout ailleurs. Les résultats pour l’année écoulée se font toujours attendre.

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