Economie

Des banques socialement responsables

© D.R

Quelle est la contribution des banques nationales dans le débat soulevé en marge des Intégrales de l’Investissement tenues les 1er et 2 décembre sous le thème de l’investissement socialement responsable ? Des éléments de réponse ont été apportés par Brahim Benjelloun Touimi, directeur général de la Banque marocaine de commerce extérieur (BMCE) lors de son intervention. Premier axe traité, la place d’une institution financière dans la mise en place d’un système économique garantissant un développement économique équitable. Dans ce sens, les banques, qui ont beaucoup plus contribué à l’ouverture de l’économie qu’à sa restructuration, se doivent, vu leur nouveau rôle, d’accompagner les grands groupes structurés mais également les moins organisés pour accéder aux nouveaux marchés, s’implanter d’avantage en Amérique, en Afrique et en Asie, ainsi que s’impliquer d’avantage dans des secteurs à haute valeur ajoutée sociale, notamment le tourisme et les activités liées aux Marocains résidents à l’étranger. Un effort supplémentaire doit être fourni, toujours selon le directeur de la BMCE, pour aider à la restructuration de l’économie.
«Les banques, d’une manière atomisée, n’ont pas vocation à se substituer aux politiques publiques d’élaboration de stratégie de restructuration économique : leur rôle dans la restructuration de l’économie est davantage mené à travers l’accompagnement d’initiatives publiques convenues parmi la communauté bancaire», explique Brahim Benjelloun Touimi citant des exemples d’investissement en compétences, en outils, en structures destinées à accompagner les PME et d’élargissement de la palette des métiers financiers  : conseil, capital risque, crédit à moyen terme, développement d’outils de couverture, de change et de taux, introductions en bourse…
Deuxième axe de l’intervention de M. Benjelloun Touimi s’est articulé autour de la contribution des banques marocaines à un développement vivable, respectueux des critères internationaux en matière de conditions de vie de travail et de respect de l’environnement. Quant au troisième axe de cette intervention, il a tourné autour du rôle des institutions bancaires nationales dans un développement viable, assis sur des principes de bonne gouvernance et de rectitude morale ou éthique.
Dans ce sens, différentes actions ont été menées pour venir en aide au tissu économique majoritaire, à savoir la PME. Dans ce sens, il a été procédé à la création de structures d’accueil dédiées à l’élargissement continu de la palette de lignes d’accès au financement, (souplesse des procédures, rating et transparence en vue d’une bonne gouvernance) ainsi que la mise à disposition d’une offre intégrée aux PME, alliant le conseil et l’accompagnement de proximité.

Articles similaires

EconomieUne

Selon un rapport dévoilé par Mondelez International : Les consommateurs préfèrent le snacking au repas traditionnel

Les consommateurs se fient aux en-cas pour les avantages qu’ils en retirent,...

EconomieUne

Visant la création de valeur durable : Sonasid dévoile son plan 2024-2028

Sonasid adopte des priorités stratégiques pour une création de valeur durable.

Economie

Création d’entreprise : 6.932 nouvelles unités en janvier

L’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC) dévoile son premier...

Economie

Bank of Africa : Un produit net bancaire de 16,9 MMDH à fin 2023

Le résultat net part du groupe (RNPG) de Bank of Africa (BOA)...