L’industrie du tourisme est solide car, malgré des crises à répétition, elle rebondit inlassablement et poursuit sa croissance. Telle la nature… le touriste a horreur du vide ! Petit florilège… Le 26 décembre 2004, un séisme d’une magnitude de plus de 9° sur l’échelle de Richter, suivi d’un raz-de-marée, frappe l’Indonésie, le Sri Lanka, l’Inde du Sud, la Thaïlande, la Birmanie, les Maldives, la Malaisie et le Bangladesh. La catastrophe fait au moins 146.000 morts et des milliers de disparus, dont plusieurs centaines de touristes. Auparavant, le 7 octobre, en Egypte, un attentat contre l’hôtel Hilton de Taba, et des attaques contre deux camps de touristes à Noueiba, au sud de cette station balnéaire, fauchaient trente-deux personnes, dont des touristes israéliens.
L’on pensait pourtant avoir vu le pire, le 11 mars 2004, quand dix bombes explosent à bord de quatre trains de banlieue à Madrid à la gare d’Atocha tuant 191 morts et plus de 1.900 blessés.
Destination touristique, le Maroc a eu lui aussi son lot de victimes lors du tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 sur l’échelle de Richter qui a frappé la région touristique d’Al Hoceïma (nord-est du Maroc) et emportant 628 morts et plus de 900 blessés.
En Russie, le 6 fèvrier de l’année dernière, un attentat à l’explosif dans le métro de Moscou s’était soldé par un bilan d’une trentaine de morts et une centaine de blessés. Un deuil qui survenait un mois jour pour jour, après qu’un avion charter égyptien s’écrase en mer Rouge tuant ses 135 passagers, en majorité des touristes français, et six membres d’équipage.