La place boursière de Casablanca continue toujours sur sa tendance baissière. Cette situation n’empêche pas certains analystes d’afficher un optimisme mesuré. Ils s’attendent à un retournement de situation d’ici la fin de l’année. Selon eux, la morosité actuelle par laquelle passe la Bourse des Valeurs peut être atténuée, si des mesures sont prises de manière urgente. Figurent en tête de liste, la dynamisation du programme de privatisation et le développement des produits susceptibles de mieux canaliser l’épargne salariale vers le marché des actions. Une fois de plus, la mise en oeuvre d’un système fiscal encouragent permettant de drainer de nouvelles entreprises à la Bourse est recommandée par les opérateurs de la place. L’objectif étant de favoriser le retour des petits porteurs. Selon plusieurs analystes, les actions à mener doivent agir à la fois sur l’offre et la demande. Des mesures ont déjà été mises en oeuvre comme l’institution d’un troisième compartiment réservé aux nouvelles créations. En un mot, le développement des marchés financiers nécessite une amélioration des circuits de mobilisation de l’épargne et de financement de l’investissement avec une communication sereine et régulière de la part des entreprises cotées et des intermédiaires. En attendant, plusieurs sociétés de bourse souhaitent le retour des institutionnels durant la dernière quinzaine de l’année. Ce qui, selon eux, pourrait ramener la performance annuelle à 0 %. A en juger par leurs estimations, l’année, 2001 se terminera avec une contre-performance annuelle de –20 %. S’il doit y avoir une reprise du marché financier, ce sera pour l’année prochaine. En cette période de crise, les sociétés spécialisées recommandent vivement l’achat de valeurs industrielles au détriment des banques et des sociétés de financement.