Deux fonds seront mis en place prochainement dans un objectif précis de réduire le fossé numérique. Dans des termes plus profanes, leur mission consiste en la généralisation des techniques d’information et de communication au niveau des établissements scolaires, le renforcement des effectifs des établissements qui utilisent les NTIC, le financement des sessions de formation initiées dans ce domaine et l’ouverture de nouvelles perspectives en vue de permettre à l’ensemble des citoyens l’accès aux technologies de l’information et de la communication. Car, avant tout, la création de ces deux Fonds vise à limiter les effets négatifs de la fracture numérique matérialisée par l’exclusion d’une grande partie de la population du monde des technologies de l’information et de la communication. Le chiffre de 500.000 internautes marocains annoncé dernièrement par Nacer Hajji n’évince en aucun cas cette évidence.
Le maître d’ouvrage de ces deux fonds n’est autre que le Secrétariat d’Etat chargé de la Poste et des technologies des télécommunications et de l’information (Septti). Baptisés Fonds de service universel et Fonds de formation et de recherche, « ils bénéficieront tous les deux de 1 % du chiffre d’affaires des opérateurs des télécommunications au niveau national », a déclaré Nacer Hajji, en charge de ce département mardi 9 octobre.
Une décision qui coïncide avec la tenue à Marrakech de la 16ème conférence de plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Reste à savoir qu’un projet aussi ambitieux que le lancement de ces deux fonds mérite une mobilisation d’une enveloppe plus consistante, essentiellement dans la phase de son démarrage.