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Développement : Ces plans marocains qui s’exportent en Afrique

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INDH, Plan Maroc Vert…

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L’un des programmes qui inspirent à l’étranger reste indéniablement le Plan Maroc Vert (PMV). Le Sudan du Sud est l’un des pays bénéficiaires de l’expérience marocaine à l’échelle continentale. En marge de la visite royale dans ce pays d’Afrique de l’Est, pas moins de neuf accords et mémorandums bilatéraux, dont un consacré au domaine agricole, ont été signés.

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Les programmes de développement marocains font des émules à l’échelle continentale. C’est le cas notamment pour l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui intéresse de nombreux pays africains. C’est d’ailleurs l’une des raisons ayant poussé les responsables à célébrer le 12ème anniversaire de l’Initiative sous le signe de l’Afrique. Au total, vingt-sept pays, représentés par une centaine de personnes avaient pris part à cette manifestation. Il faut dire que l’INDH reste l’un des programmes les pus importants lancés au Maroc au cours de la dernière décennie avec pas moins de 40 milliards de DH et la réalisation de 44.000 projets et 12.000 activités au profit de plus de 10 millions de personnes, dont 50% vivent en milieu rural. Il était donc tout à fait normal que de nombreux pays du continent soient intéressés par cette expérience 100% marocaine. C’est le cas notamment pour le Gabon qui fut l’un des premiers pays à bénéficier de l’expertise marocaine. En 2015, un programme de formation au profit de 52 cadres gabonais, spécialisés dans la prévoyance sociale, avait eu lieu. Concrètement, des sessions de formation ont été dispensées pour le renforcement des compétences au profit des personnes en charge des structures de l’hémodialyse, de la trisomie 21 et de l’autisme au Gabon. Cette formation est venue en effet concrétiser une convention de partenariat signée à Libreville entre le Maroc et le Gabon.

L’autre programme qui inspire à l’étranger reste indéniablement le Plan Maroc Vert (PMV). Le Sudan du Sud est l’un des pays bénéficiaires de l’expérience marocaine à l’échelle continentale. En marge de la visite royale dans ce pays d’Afrique de l’Est, pas moins de neuf accords et mémorandums bilatéraux, dont un consacré au domaine agricole, ont été signés. Ainsi, le Royaume s’est porté volontaire pour accompagner le Soudan du Sud à restructurer son secteur hydro-agricole et de développer des ressources humaines dans le secteur agricole. Il est question également pour les deux pays partenaires de mettre l’accent sur l’examen des moyens susceptibles de développer l’agriculture des semences de «sorgho», largement cultivées dans le pays. D’autres pays bénéficient également de l’expérience marocaine. C’est le cas pour le Sénégal lié au Maroc par une convention pour «le développement équilibré et inclusif de la petite agriculture et du monde rural, à travers la mise en place d’un dispositif adapté aux réalités de l’agriculture familiale sénégalaise». Par ailleurs, le Maroc avait créé l’événement en annonçant sur son sol le lancement de l’initiative Triple A à l’UA. Lancée en marge de l’organisation par le Maroc de la COP22, l’initiative pour l’adaptation de l’agriculture Africaine (AAA) vise à réduire la vulnérabilité de l’Afrique et de son agriculture aux changements climatiques. Il faut dire que l’Adaptation de l’Agriculture Africaine a été érigée en priorité par la présidence marocaine pour la COP22. A ce jour, l’initiative bénéficie du soutien de 33 pays africains, de la CCNUCC et de la FAO. En effet, l’Initiative promeut et favorise la mise en place de projets concrets pour améliorer la gestion des sols, la maîtrise de l’eau agricole, la gestion des risques climatiques et les capacités et solutions de financement. Elle a pour objectif de mettre l’adaptation de l’agriculture africaine au cœur des débats et des négociations climatiques et de capter une partie substantielle des fonds climat. Dans son volet solutions, elle vise aussi à contribuer au déploiement de projets agricoles concrets. Parmi les solutions proposées, il y a notamment la gestion optimale des sols en Afrique. Cette dernière constitue aujourd’hui un enjeu majeur, d’autant plus que les sols africains représentent un potentiel important de séquestration du carbone. L’Afrique concentre d’ailleurs 65% des terres arables inexploitées de la planète. Les solutions existent, il s’agit de soutenir leur développement et d’accompagner leur mise en oeuvre.

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