C’est en substance ce qui ressort du rating dévoilé par le tout dernier rapport Doing Business 2016 publié par la Banque mondiale.
Ce dernier est arrêté à N+1, c’est- à-dire qu’il indique toutes les opportunités business pour l’année entrante, soit pour 2016. Il indique que le Maroc, à côté des Emirats Arabes Unis, est le pays qui mène le plus de réformes dans la région. Chacune des deux économies citées (Maroc et EAU) a mis en œuvre quatre réformes au cours de l’année passée. Le Maroc a «rendu la création d’entreprise plus facile», indique le rapport. Il a ainsi éliminé la nécessité de déposer une déclaration d’incorporation d’entreprise auprès du ministère de l’emploi.
Il a également facilité le transfert de propriété en établissant des liens de communication électronique entre les différentes administrations fiscales. De fait, le Royaume grimpe à la 75ème place du classement mondial. Un scoring qui lui fait gagner 5 points par rapport au dernier classement éponyme pour l’année 2015, et où le Maroc occupait le 80ème rang. Il se situe ainsi bien loin devant l’Algérie qui doit se contenter d’une très modeste 163ème place, mais presque ex aequo avec la Tunisie qui le devance d’un point (74ème rang).
L’Egypte, le Qatar et l’Arabie Saoudite occupent respectivement la 131ème, la 68ème et la 82ème place dans ce classement.
Si des efforts tous azimuts ont été menés, des défis subsistent toutefois pour tous les pays de la région MENA, Maroc compris, et ce dans un certain nombre de domaines.
Par exemple, pour la création d’entreprise, les entrepreneurs locaux doivent payer en moyenne 26% du revenu par habitant pour créer une entreprise, tandis que cela coûte à peine 3% dans la zone OCDE. Au niveau du classement mondial, Singapour conserve sa première place.
Sur la liste des 10 économies avec les environnements règlementaires les plus favorables aux entreprises, on retrouve la Nouvelle-Zélande à la deuxième place et le Danemark au troisième rang.
