Economie

Écoles supérieures : De plus en plus efficaces

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Entre universités locales ou étrangères, grandes écoles et écoles privées, les étudiants ayant décroché le bac, doivent trancher. C’est là une décision qui se mûrit tout au long de la dernière année du lycée, certes, mais qui reste parfois «limitée» par plusieurs paramètres.
Il y a tout d’abord les notes obtenues, qui font que seuls les bacheliers ayant obtenu la mention «bien» ou «assez bien», peuvent passer le concours d’accès aux grandes écoles publiques. Il y ensuite la disponibilité des filières dans une ville, mais pas dans l’autre. Puis il y a la question du coût des études, puisque tout le monde n’a pas les moyens d’aller aux universités et établissements étrangers, ou même au prestigieux campus d’Ifrane. C’est là qu’apparaissent les écoles supérieures privées.
Plus qu’une bonne alternative, ces établissements se présentent aujourd’hui comme une option très intéressante.
En effet, moins sélectives, ne nécessitant pas des fonds colossaux(en moyenne 35.000 DH par an), ces écoles emploient des enseignants de haut niveau, qui dispensent des cours de qualité et au contenu à la fois riche et actualisé.
Des formations souvent axées sur les études de management, avec notamment au programme : de la gestion, du marketing, du commerce international, ou encore de l’analyse économique et financière.
C’est le cas de l’Ecole supérieure du commerce et des affaires (ESCA), de l’Institut des hautes études en management (HEM), de l’Ecole supérieure de commerce de Marrakech (Sup de Co), de l’Institut des hautes études économiques et sociales (IHEES), ou encore de l’Ecole supérieure internationale de gestion (ESIG). Ces écoles ont aussi un point en commun: elles ont des conventions avec des universités étrangères, ce qui leur permet d’avoir une ouverture à l’international, avec, à la clé, des échanges d’étudiants et d’enseignants.
Fruit d’un partenariat entre Abdelali Benamour et la Banque centrale populaire, HEM forme des cadres polyvalents dans différents secteurs d’activités (Finance, Marketing et Communication, Management international, Ressources humaines…) et propose aussi des troisièmes cycles, en l’occurrence un MBA en finance et un autre en management général.
Des formations qu’elle assure en double diplômation avec respectivement l’université Montpellier I et l’université Paris Dauphine. Comme leur nom l’indique, ces diplômes sont doublement reconnus, c’est-à-dire, même par l’Etat de l’institution partenaire.
Autre école marocaine à avoir développé des doubles diplômes à l’échelle internationale, l’ESCA, dont les DESS et Master (Management des Entreprises, Audit et Contrôle de Gestion, Banque et Finance) se font en étroite collaboration avec différents établissements français. Toujours dans le cadre du double diplôme, l’ESCA a récemment signé une convention avec l’Ecole supérieure des Sciences commerciales d’Angers (ESSCA), relative l’obtention d’un DESS en management des activités touristiques.
Une branche clé pour un pays comme le nôtre, qui plus est, permettra aux étudiants marocains de passer un semestre au campus de l’établissement partenaire à l’étranger.

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