Economie

Economie : Meilleure croissance pour 2004

Dans une note de conjoncture économique réunissant des «éléments succincts de la croissance et de la demande», le Haut commissariat au Plan vient de publier ses dernières prévisions relatives au bilan de l’activité économique au Maroc pour l’année 2004. Celle-ci (l’activité) enregistrerait une légère hausse de son rythme d’évolution pour se situer à environ 3,5 %. Tout en passant en revue les différents secteurs d’activité, le Haut commissariat au Plan impute cette performance notamment à «un accroissement de 4 % des activités agricoles et de 3,5 % de la production marchande hors agriculture».
Pour sa part, l’activité minière pourrait se redresser, suite à la consolidation de la production du phosphate et de ses dérivés. C’est ce qu’on pouvait déduire du même document qui précise qu’une «reprise devrait marquer l’évolution du secteur énergétique, malgré le rebond des prix du pétrole». En revanche, le secteur industriel pourrait connaître un ralentissement, en raison du retournement à la baisse de la branche «chimie et parachimie» et à la baisse de cadence des industries métalliques de base.
Le même document escompte une légère reprise au niveau des services marchands, suite notamment à une augmentation anticipée des nuitées touristiques. Et la note de poursuivre ses conclusions et ses estimations en expliquant que le renforcement de la consommation des ménages (5 %) aurait notamment profité de l’amélioration des revenus agricoles, l’augmentation des salaires des fonctionnaires, ainsi qu’une hausse relativement modérée des prix, ne dépassant pas les 1,8 %.
Bien que la population active occupée a connu une hausse d’environ 2,3 % sur les six premiers mois de l’année, le taux de chômage, lui, a crû de 0,5 point, pour s’établir à 12,1 %. On apprend, dans ce contexte, que la progression du chômage a été observée pour les deux milieux de résidence (urbain et rural) et qu’il a touché davantage les hommes, les personnes âgées de moins de 35 ans et les diplômés, tandis qu’un retour massif des femmes à l’inactivité a été enregistré en milieu rural. Du côté des échanges extérieurs, les huit premiers mois de 2004 traduisent un creusement du déficit commercial (31,8 %), comparativement à la même période de l’année précédente. Une dégradation qui n’a pas été sans incidence sur le taux de couverture, en repli de 8,7 points par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Derrière ce recul, il y a bien entendu la hausse des importations de biens de consommation et de pétrole brut. Toutefois, l’amélioration des transferts des MRE et des recettes touristiques a permis d’atténuer, quelque peu, les effets du déficit commercial sur la balance des transactions courantes. Quant aux exportations, en hausse de 3,8%, au cours de la même période, elles ne semblent pas avoir bénéficié du dynamisme de la demande extérieure et de l’évolution favorable du commerce mondial.
Par ailleurs et au terme des sept premiers mois de l’année, la situation du Trésor a connu une amélioration de 4,4 % des recettes fiscales, en variation annuelle.
Enfin, le dirham s’est apprécié, à fin septembre, de 4,5 %, en glissement annuel, par rapport au dollar, mais s’est déprécié de 1,1 % face à l’euro.

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